Sans repos le Sénateur Gaston Flosse, leader du Tahoeraa Huiraatira a tenu une réunion mercredi 27 mais 2009 dans la commune de Tumaraa. Les représentants du parti à l’Assemblée de Polynésie l’accompagnaient ainsi que le maire Cyril Tetuanui, le 1er adjoint Teddy Tefaatau et de Honsha Lao Mao, ancien représentant à l’Assemblée de Polynésie dans le groupe du Tahoeraa Huiraatira.Plus de cent personnes assistaient à cette réunion.
Edouard Fritch a pris la parole afin d’expliquer la loi Morin, adoptée par le conseil des ministres du gouvernement central mais qui est loin de satisfaire les victimes des sessais nucléaires et leurs associations. De plus, l’attitude du Tavini et d’Oscar Temaru lors de l’examen de cette loi par l’Assemblée demeure incompréhensible car en refusant de donner un avis, ils ont renié leur idéal pour des motifs strictement politiciens.
Il a rappelé le contrat de partenariat signé entre le Tavini Huiraatira et le Tahoeraa le 7 juillet 2007. Ce contrat qui avait permis, pour la première fois depuis plus de 30 ans, que la paix règne enfin dans les familles et en Polynésie.
Le sénateur n'a pas manqué d'insister sur le coût de la vie qui ne fait qu'augmenter, sur le tourisme en chute libre, sur le sous développement des archipels et les coûts exorbitants du fret, sur tous les grands chantiers dont on parle beaucoup mais que l’on ne voit jamais sortir des cartons. Le leader du Tahoeraa a lancé un appel aux militants et sympathisants pour resserrer les liens autour du parti et demeurer vigilants.
Le Sénateur Gaston Flosse, tout en regrettant l’attitude d’Oscar Temaru, demeure confiant dans l’avenir et dans celui du Tahoeraa Huiraatira.
Après les interventions d’Edouard Fritch et de Gaston Flosse ce fut au tour du public de s’exprimer. Et cela sans langue de bois. Sont venus au fil des interventions, le ras le bol de la population vis-à-vis du comportement des représentants à l’assemblée et surtout des girouettes, le coût du fret exorbitant, le coût de la vie qui non seulement ne baisse pas mais augmente, les transports scolaires défaillants, le manque tragique d’emplois.
Nombreux furent ceux qui remercièrent Gaston Flosse pour tout ce qu’il avait réalisé alors qu’il était au pouvoir : les routes, aéroports, éclairage public, fare MTR, compagnie aérienne, grands chantiers, hôpital et surtout, depuis cinq ans aucun gouvernement est parvenu à redonner espoir aux Polynésiens ; Aujourd’hui c’est pire.
Le gouvernement en place s’essouffle et paraît n’avoir aucun cap. La question qui se pose à tous est celle-ci : y-a-t-il encore un gouvernement et un président à la tête du pays ? Si l’on s’en tient à l’absence totale de projets proposés à la population la réponse est : non.
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