Lors des journées parlementaires de l'UMP, point d'orgue de la rentrée politique, Dominique de Villepin a affirmé que la France ne pouvait "pas se permettre cinq ans de socialisme, cinq ans de retour en arrière, cinq ans de frilosité" en évoquant les élections de 2007. "Nous devons gagner en 2007, gagner pour la France, gagner pour les Français(...)
Nous ne pouvons pas nous permettre cinq ans de socialisme, cinq ans de retour en arrière, cinq ans de frilosité".
Le Premier ministre a promis d'apporter son "soutien" à "celui qui
sera le mieux placé pour défendre"les couleurs de l'UMP et conduire la droite "à la victoire" à la présidentielle de 2007. "Vous pourrez compter sur mon soutien à celui
qui sera le mieux placé pour défendre nos couleurs et nous conduire à la victoire car après le temps duprojet viendra le temps du rassemblement, après le temps du débat
viendra le combat". La bataille de 2007 "sera difficile" et "nous aurons besoin de chacun".
Martelant la nécessité de "l'unité", le chef du gouvernement a estimé qu'il ne s'agissait pas d'un "slogan", ni "d'un mot creux" mais d'une "exigence de tous les jours".
Le Premier ministre a d'autre part lancé une mise une garde à son camp: "ne précipitons pas les choses" car "la route est encore longue et ardue".
"Notre mouvement s'est fixé un rendez-vous en janvier 2007" pour désigner le candidat qu'il soutiendra à la présidentielle, a-t-il dit, avant de rappeler que "le président de la République a indiqué qu'il ferait part de son choix dans le courant du premier trimestre".
"C'est un calendrier qui doit nous permettre de travailler sereinement dans les mois à venir, en nous concentrant sur les préoccupations des Français", a ajouté le chef du gouvernement, qui entend faire des sept mois à venir "sept mois d'action" mais aussi "sept mois de rassemblement et d'unité".
Le patron des députés UMP, Bernard Accoyer, son homologue au Sénat, Josselin de Rohan, et le président du Sénat, Christian Poncelet, ont eux aussi vivement mis en garde contre "le poison mortel de la division" et exhorté les élus à respecter le "devoir d'unité" et à "ne pas se laisser aller à des chamailleries".Pour sa part, Nicolas Sarkozy a répondu que "l'unité ce n'est pas le silence, ce n'est pasl'uniformité". Tout en rendant hommage à "un gouvernment qui a bien travaillé", qu'il s'agisse de Jean-Pierre Raffarin ou de Dominique de Villepin, il a longuement expliqué sa logique de "rupture".
Le rendez-vous de 2007 "est un choix qui va bien au-delà d'une simple alternative", a-t-il dit. Il a appelé à "imaginer une autre alternative, une autre espérance", en comparant l'élection de 2007 à deux dates clef de la Ve République: 1958, avec l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir, et 1981, avec l'élection de François Mitterrand.
Il a demandé aux élus de "mettre à bas la pensée unique" et s'est donné pour ambition de "récupérer une partie de l'électorat de gauche" et du Front National.
Il s'est également placé sur le terrain de la favorite du PS en se déclarant en faveur d'un "ordre juste et en mouvement". "Je ne suis pas conservateur", a-t-il lancé.
Commentaires