Le Tahoera'a Huiraatira organisait le mercredi 19 avril 2007 à la Mairie de Pirae un grand meeting avec pour invité d'honneur Dominique Bussereau, porte parole de l’UMP.
Près de 5000 personnes se sont déplacées pour l'occasion dans les jardins de l'hôtel de ville de Pirae.
La cérémonie était agrémentée de diverses prestations de danses et de chants traditionnels qui ont entrecoupé les discours respectifs d'Edouard Fritch, maire de Pirae, de Dominique Bussereau et du sénateur Gaston Flosse.
Une chose est sûre, les militants étaient venus réaffirmer leur fidélité au Tahoera’a huiraatira, déterminés à voter pour Nicolas Sarkozy pour que la Polynésie française reste autonome au sein de la France.
Gaston Flosse a rappelé qu’en Polynésie française l’élection se jouera entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, et que les enjeux du scrutin étaient énormes.
Pour le sénateur, le seul candidat qui ait clairement exprimé sa volonté de maintenir les engagements de l’Etat et de continuer à aider la Polynésie dans le respect de son autonomie, c’est Nicolas Sarkozy.
Dominique Bussereau quant à lui s’est exprimé sur les axes majeurs du projet de Nicolas Sarkozy pour la France et tous les Français. De plus il n’a pas manqué de remercier chaleureusement les polynésiens pour leur accueil.
Lire l'intégralité de l'allocution prononcée par le président du Tahoeraa Huiraatira Gaston Flosse
Discours de Monsieur Gaston FLOSSE,
Sénateur de la Polynésie française,
Président du Tahoeraa Huiraatira
Meeting à l’occasion de la visite de M. Dominique Bussereau,
Ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Mercredi 18 avril 2007 à 19h30 – Jardins de la Mairie de Pirae
Permettez-moi d’abord, en votre nom à tous : militants et sympathisants du Tahoeraa Huiraatira, de souhaiter la bienvenue à M. Dominique Bussereau et de le remercier d’avoir eu le courage de venir jusqu’ici, malgré ses nombreuses obligations, pour participer avec nous à la phase finale de cette campagne.
Merci Dominique. J’avais bien dit à l’UMP que je souhaitais un orateur national d’envergure pour intervenir dans notre dernière grande réunion publique. Il me semblait que la fidélité du Tahoeraa au RPR puis à l’UMP, et notre efficacité lors des précédentes campagnes, méritaient bien cet effort. C’est toi qui as été choisi et je m’en réjouis car tu es, non seulement un ami personnel, tu connais bien notre Pays, tu y es venu à plusieurs reprises : à la commission des lois tu as été le rapporteur de projets de lois important dont le statut de 1996.
Tu es un proche de Nicolas Sarkozy et un Ministre compétent, efficace, loyal et apprécié du Gouvernement de Dominique de Villepin et avant lui de celui de Jean-Pierre Raffarin.
Tu es un témoignage vivant de la continuité entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Car les petites phrases exploitées par les journalistes et les réelles différences de tempérament et de méthode ne doivent pas masquer leur accord fondamental sur la place de la France dans le monde, les grandes orientations de politique économique et sociale et l’amour pour l’outre-mer français.
Je remercie le Président du comité de soutien à Nicolas Sarkozy, Président de l’Assemblée de Polynésie française et maire de Pirae, Edouard Fritch, qui nous accueille ce soir dans les jardins de l’hôtel de ville.
Je remercie également tous les responsables des partis autonomistes qui soutiennent la candidature de Nicolas Sarkozy. Je remercie le Président Tong Sang et son gouvernement d’avoir décidé de le soutenir. Je remercie enfin toutes celles et tous ceux qui participent aux comités de soutien que nous avons mis en place.
Merci enfin à vous tous, chers amis, d’être venus ce soir pour accueillir et entendre Dominique Bussereau et témoigner votre soutien à notre candidat, Nicolas Sarkozy.
Dominique Bussereau vous exposera les axes majeurs du projet de Nicolas Sarkozy pour la France et tous les Français.
Je voudrais, pour ma part, en tant que Français et Polynésien, vous dire en quelques mots pourquoi il faut voter, dès le premier tour, pour Nicolas Sarkozy.
Vous avez certainement vu, dans les media, Nicolas Sarkozy se recueillir devant la tombe du Général de Gaulle. C’est évidemment un geste symbolique pleinement assumé.
Nicolas Sarkozy est trop jeune pour avoir personnellement connu le Général de Gaulle, mais il s’inscrit, à la suite de Jacques Chirac, dans la continuité de sa vision de la France et dans la volonté de poursuivre son œuvre.
Charles de Gaulle était Président de la République française lorsque j’ai commencé ma vie politique en 1962 en devenant maire de Pirae.
Et j’ai eu la chance et l’honneur de l’accueillir ici en 1966.
Mon sentiment d’admiration pour sa personne et d’adhésion à sa politique a été immédiat et tellement profond que le Général de Gaulle reste aujourd’hui encore, pour moi, le modèle inégalé de l’homme politique.
Nicolas Sarkozy a de la France une vision ambitieuse et généreuse. La clarté de son projet et la fermeté de ses convictions lui donnent une crédibilité qui fait défaut à tous ses concurrents. Il possède en outre la qualité décisive, la plus rare et la plus importante : le courage.
Il est le seul des grands candidats capable d’aborder sans tabous idéologiques des problèmes essentiels tels que le contrôle de l’immigration, la sécurité et l’identité nationale. Il a défini des objectifs clairs, mesurés et réalistes. Et malgré les insultes et l’indignation hypocrite de toute la gauche, il est resté ferme sur ses positions. Finalement c’est la candidate socialiste qui s’est sentie obligée de parler à son tour d’identité nationale et de brandir le drapeau français.
Il reste tout aussi ferme sur ses positions économiques et sociales. Il refuse la démagogie de l’Etat providence qui distribue sans compter et sans rien exiger en contre partie. Il refuse la fatalité et la facilité de l’endettement et n’hésite pas à proposer la réduction du nombre de fonctionnaires pour réduire les dépenses de l’Etat.
On le traite de libéral, comme si c’était une insulte. Mais il maintient son cap, dans la plus pure tradition gaulliste : un Etat fort et énergique, mais respectueux de l’initiative privée et de l’économie de marché. Au lieu de perdre son temps, comme les autres candidats, à critiquer et à menacer les entreprises qui délocalisent, il propose des mesures concrètes pour les inciter à créer des emplois en France en réduisant leurs charges sociales. On l’accuse d’être le candidat du patronat, mais il veut avant tout valoriser le travail et augmenter les salaires.
En politique étrangère, Nicolas Sarkozy assume la continuité de la politique d’ouverture, d’indépendance et d’équilibre suivie par la France depuis près de 50 ans.
Aucun autre candidat n’a développé un projet politique aussi complet, cohérent et ferme. La candidate socialiste collectionne les gaffes monumentales et les déclarations contradictoires. Elle cache l’incohérence de ses positions sous des slogans publicitaires et l’inconsistance de son programme sous un sourire figé et de plus en plus crispé.
Quant au candidat ni-ni, François Bayrou, il flatte tantôt les électeurs de droite, tantôt les électeurs de gauche, incapable de définir un projet cohérent et d’expliquer avec quelle majorité il gouvernerait.
Il est certainement capable de piloter un tracteur, mais la France, j’en doute.
Je ne parle même pas de Le Pen. Nous avons déjà ici un chef de parti raciste qui veut exclure les immigrés et nous ramener vers le passé, c’est Oscar Temaru, cela nous suffit, nous n’avons pas besoin de Le Pen.
Je résumerai la supériorité de Nicolas Sarkozy en vous citant la déclaration très récente d’un homme d’Etat, je cite :
« Par les choix qu’il propose sans ambiguïté aux Français, par son expérience de l’exercice du pouvoir et sa capacité de faire avancer les choses, par sa volonté déclarée de dialogue, par l’existence d’une majorité sur laquelle il pourra s’appuyer et qui donne des signes encourageants de renouvellement, Nicolas Sarkozy est le seul à réunir les conditions qui nous permettent de choisir raisonnablement notre futur Président ».
Ces propos ont été tenus aujourd’hui même à Paris, non par un militant de l’UMP, mais par le fondateur de l’UDF, l’ancien Président de la République Valéry Giscard d’Estaing. Après le soutien que lui avait déjà apporté Simone Weil, cette déclaration montre bien que Nicolas Sarkozy n’est pas seulement le candidat de l’UMP et de la droite mais également celui des vrais centristes et de tous les citoyens soucieux des véritables intérêts de la France.
Ce qui est évident pour l’ensemble de la nation, l’est encore plus pour nous Polynésiens. Le combat ici est simplifié. Il n’y a pas de troisième homme capable d’atteindre 15% ou même probablement 10% des suffrages. En Polynésie l’élection se jouera entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Et les enjeux du scrutin sont énormes.
Evidemment la qualité du partenariat avec l’Etat et le respect des engagements pris par Jacques Chirac en faveur de la Polynésie dépendront étroitement du résultat de l’élection présidentielle.
A cet égard, il n’y a aucune comparaison possible. Le seul candidat qui a clairement exprimé sa volonté de maintenir les engagements de l’Etat et de continuer à nous aider dans le respect de notre autonomie, c’est Nicolas Sarkozy. Le seul objectif de Ségolène Royal est de faire basculer un bastion de l’UMP du côté des socialistes en aidant ses alliés du Tavini. Ségolène Royal ne s’intéresse pas à la Polynésie, elle ne la connaît même pas. On peut même se demander si elle sait qui nous sommes, où nous sommes et comment nous vivons.
Pour vous donner une idée de l’étendue de son indifférence et de son ignorance à notre égard, permettez-moi de vous citer une anecdote. Récemment Mme Royal a écrit à Michel Buillard, député du département de la Polynésie française. Pour elle, la Polynésie française est un département, ce qu’elle n’a jamais été. Cela vous donne une idée de l’intérêt qu’elle nous porte et de sa connaissance de nos institutions et de nos dossiers.
Nicolas Sarkozy, au contraire, connaît la Polynésie française.
Et il n’a pas attendu la campagne électorale, comme François Bayrou, pour s’intéresser à nous et découvrir notre pays. Il est venu comme ministre du budget il y a plus de 10 ans. Et il a suffisamment aimé notre pays et les Polynésiens pour choisir de passer sa lune de miel avec Cecilia en Polynésie française. Il ne connaît pas seulement nos lagons, il connaît nos institutions, il connaît nos élus, il connaît tous nos dossiers, nos problèmes et nos objectifs.
La supériorité de Nicolas Sarkozy est évidente dans la connaissance et la maîtrise de nos dossiers et la volonté de nous aider à nous développer dans le respect de notre autonomie. Mais il y a un enjeu encore plus important à nos yeux, c’est l’existence même de la Polynésie française, pays d’outre mer autonome au sein de la République française.
La victoire de Ségolène Royal serait la victoire des indépendantistes. Le Tavini en est bien conscient et il mène une campagne acharnée pour qu’elle devienne Présidente de la République et qu’elle obtienne ici le score le plus élevé possible.
Samedi soir, Oscar Temaru comptera chaque bulletin en faveur de Ségolène Royal comme un vote pour l’indépendance. Et il aura de solides arguments pour le faire. Les déclarations de Ségolène Royal, que vous avez pu lire encore ce matin dans la presse, sont un peu fumeuses, mais elles s’inscrivent nettement dans la ligne des accords de Tahiti Nui réclamés par Oscar Temaru pour préparer l’indépendance.
D’ailleurs, même si Ségolène Royal n’avait fait aucune déclaration à ce sujet, tous les Polynésiens savent bien qu’Oscar Temaru a toujours refusé de participer aux élections présidentielles parce que la France est pour lui un pays étranger. S’il engage aujourd’hui son parti à fond dans la campagne pour Ségolène Royal, vous comprenez bien que ce n’est pas pour rendre service à la France qu’il déteste. C’est forcément parce qu’il a la certitude que la victoire de Ségolène Royal lui permettrait d’atteindre le seul objectif qui l’intéresse : l’indépendance.
Evidemment Nicolas Sarkozy est soutenu, lui, par tous les véritables autonomistes. Vous avez lu sa déclaration dans la presse ce matin : « Que l’on ne compte pas sur moi pour favoriser un éloignement entre la Polynésie et la France ». Et nous savons, nous aussi, que samedi, à côté de l’enjeu national, se déroulera un nouvel épisode du combat entre autonomistes et indépendantistes. Cela ne plait pas à tout le monde, mais c’est la réalité. Certains s’obstinent à patauger dans le ni-ni, c'est-à-dire dans le refus du vrai débat.
Et ils voteront sans surprise pour François Bayrou. C’est dommage car les indépendantistes, eux, sont tous rassemblés derrière Ségolène Royal. Mais, malgré ce handicap je suis convaincu que notre candidat, le candidat de tous les autonomistes, arrivera largement en tête du scrutin dès le premier tour.
Je suis convaincu que Nicolas Sarkozy peut atteindre, dès le premier tour, la majorité absolue en Polynésie française. Evidemment ce ne sera pas facile.
Les autonomistes doivent se mobiliser, comme le Tahoeraa Huiraatira le fait chaque jour et chaque soir depuis 3 mois, comme vous le faites tous ici ce soir. Nous pouvons y arriver. Après tout nous avons la chance que le candidat qui défend le mieux nos intérêts est également le candidat le plus doué, le plus solide, le plus crédible, le meilleur candidat pour l’ensemble de la nation.
Alors j’ai confiance et je pense, mon cher Dominique que tu pourras dire à Nicolas dès ton retour que la Polynésie française le placera largement en tête de tous les candidats et que nous essaierons de lui offrir son meilleur score dans l’ensemble de la République.
Merci à tous
Vive la Polynésie française,
Vive la France
Et vive Nicolas Sarkozy, futur Président de la république française.
Le PS essaye de faire passer Sarkozy pour un gros facho, avec leur lutte antiSARKO, l'homme qui déteste les banlieus. Mais il ne faut pas se laisser avoir, c'est comme l'histoire du "Karcher", ils ont repris ce mot, en le sortant de son véritable contexte.
Rédigé par : bibi | 23 avril 2007 à 20:49
Cela risque d'être compliquer pour Monsieur Bayrou de donner des consignes de vote à ses électeurs. Si jamais il invite les électeurs UDF à soutenir Nicolas Sarkozy, j’aimerais bien voir comment Nicoles Bouteau va se positionner. Va-t-elle suivre son représentant national ??
Rédigé par : Tiare | 23 avril 2007 à 20:43
Que le meilleur gagne !!
Rédigé par : jo | 23 avril 2007 à 20:34
Je pense que le score de bayrou est un événement.
Et cette situation me rapelle celle des dernières élections en Polynésie ou les partis autonomistes se sont tournés vers Nicoles et Philip.
Au 2nd tour, M. Sarkozy, qui a longtemps cru pouvoir gagner seul, comme M. Gaston Flosse, doit négocier avec F. Bayrou... Pas facile de parler d'une même voix aux électeurs du PS et de l'UMP qui ont voté pour lui... Pas facile de s'ériger en candidat de l'anti système puis de rallier sarkozy, ni même de rallier royal en étant d'une culture de droite... je ne suis donc pas sure que l'on soit dans la configuration "classique" droite/gauche que tous le monde décrit...
Rédigé par : Poe | 23 avril 2007 à 20:31
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sortent vainqueurs du premier tour de la présidentielle.
Nicolas Sarkozy, à plus de 30%, et Ségolène Royal, à plus de 25%. On se retrouve avec un face à face droite-gauche.les instituts de sondage avaient vu juste.
le report de voix des électeurs de Bayrou, de Jmarie Lepen, et des autres petits partis sera donc décisif.
mais se qui va être vraiment interressant c'est le débat du 2 Mai entre sarko et Segolène.
Rédigé par : karl | 23 avril 2007 à 20:22
Nicolas Sarkozy est le seul à avoir un vrai programme. Il a tout pour être un bon président.
Lepen est en régression est c'est un signe fort. J'ai étais particulièrement choqué lorsqu'il a reproché à Nicolas sarkozy de ne pas être un enfant du terroir. Il a les mêmes propos qu'un certains Oscar Temaru.
Pour Ségo, je n'ai pas voté pour elle non pas parcequ'elle est soutenue par l'UPLD mais parceque les socialistes au pouvoir représentent pour moi une vrai catastrophe pour la métropole.
Rédigé par : paul | 23 avril 2007 à 19:45
Iaorana,
Les résultats SARKO et SEGO se suivent de près. Je pense que Nicolas Sarkozy devait faire mieux en Polynésie. JE daccord avec Crhristine Bournes quant elle dit que la campagne a commencé tardivement.
mais je ne suis pas inquiet SARKo sera le PR de la république. SARKO à l'Elysée!
Rédigé par : hei | 23 avril 2007 à 08:30
heureux que Dominique Bussereau soit passé chez nous! Domage qu'il soit soit benu aussi tardivemnent. Mais surtout heureux que Nicolas Sarkozy soit au 2 tour devant Ségolène Royal
Rédigé par : jojo | 23 avril 2007 à 08:25