La presse était conviée le vendredi 22 juin 2007 par le président du Tahoeraa Huiraatira Gaston Flosse à son domicile, entouré du président de l’Assemblée de Polynésie française, Edouard Fritch, et du nouveau député élu à l'Assemblée nationale, Bruno Sandras par et les élus du Tahoeraa Huiraatira.
Le mouvement par l’intermédiaire de son président a souhaité réagir publiquement lorsqu’il a appris par les médias le déplacement à Paris d'une délégation du gouvernement de la Polynésie française, d’une vingtaine de personnes, au cours duquel devrait être présenter au chef de l'Etat un "programme de développement" pluriannuel qui engage l’avenir économique et social du pays sans avoir consulté les représentants à l’Assemblée de Polynésie française.
Le Sénateur Gaston Flosse a protesté contre cette façon d'agir, en ajoutant que la moindre des choses aurait été de demander préalablement l'avis de la deuxième institution du Pays, à savoir l’Assemblée de la Polynésie française.
Puisque le programme qui va être soumis au gouvernement centrale n’a pas été porté à la connaissance des représentants de l’Assemblée de Polynésie française et débattu au sein de l’hémicycle, le Tahoeraa Huiraatira a donc décidé de travailler également sur un projet de développement en désignant des rapporteurs dans chacun des secteurs dans le cadre d’un séminaire. Une fois ce travail achevé, le mouvement du Tahoeraa Huiraatira a l'intention de le soumettre aux autres partenaires de la majorité.
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