Le sénateur Gaston Flosse, leader du Tahoeraa Huiraatira, s’est exprimé sur RFO dimanche 14 juin dans le cadre de l’émission « l’Hebdo ». Il était interrogé en langue tahitienne par Carmen Doom et en langue française par Hélène Harte.
Comme l’a fait observer Hélène Harte, c’est après une longue période de réserve que le sénateur a été invité à s’exprimer après avoir laisser le gouvernement Temaru œuvrer durant 5 mois. Le constat est accablant. Pas de plan de relance, l’impôt sur le revenu et une TVA sociale toujours à l’ordre du jour même si, pour l’instant Oscar Temaru garde le silence à ce sujet.
Une chose est certaine, il se confirme que Gaston Flosse et le Taheoraa Huiraatira avait eu raison au moment du vote du budget lorsqu’ils ont refusé de le voter, conscients que les recettes étaient surévaluées. Aujourd’hui, le gouvernement et en particulier le ministre des finances Georges Puchon est face à une situation que le Conseil des entreprises analyse de manière extrêmement pessimiste. D’un séminaire réduit à une matinée à un autre qui devrait avoir lieu vendredi prochain, il semble bien que le gouvernement, sous la houlette d’Oscar Temaru persiste dans son intention de mettre en place un impôt sur le revenu et pourquoi pas une taxe sociale. Avec la CST, qui est déjà un impôt, les entreprises polynésiennes et les polynésiens vont devoir mettre la main à la poche plus qu’ils ne l’imaginaient. Constat accablant d’un pouvoir politique qui ne maîtrise pas la situation alors que l’urgence imposerait des décisions fortes, efficaces et surtout rapides.Le gouvernement semble en léthargie, le plan de relance se révèle être un simple effet d’annonce et pendant ce temps là le nombre de jeunes sans emploi augmente jour après jours.
Gaston Flosse a également précisé que même s’il estime que les Etats-Généraux ne serviront pas à grand-chose, il sera présent pour l’ouverture officielle des travaux.
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