Le dernier grand meeting de campagne en vue des élections législatives s'est déroulé le 31 mai 2007, dans les jardins de la mairie de Pirae.
Une chose est sûre, plus d'un millier de personnes s'étaient déplacées pour réaffirmer leur fidélité au Tahoera’a huiraatira, déterminés à voter pour les candidats soutenu par l’UMP.
La tribune d’honneur était remplie de jeunes du Tahoera Huiraatira qui agitaient, pour les uns l’emblème du parti, pour les autres les drapeaux tricolores.
Trois heures durant, la soirée devait alterner spectacles de chants et danses, témoignages de soutien et discours politiques en présence de très nombreux élus.
Ce fut Edouard Fritch qui prit la parole en premier suivi d’Armelle Merceron, pour laisser la place à Bruno Sandras qui a exposé son programme. Il a détaillé l'ensemble des mesures et des priorités qu'il aurait à cœur de défendre s'il était élu à l'Assemblée nationale.
Le sénateur Gaston Flosse dans son discours a remercié les militants d'être venus si nombreux pour apporter leur soutien à Bruno Sandras.
Son message était fort, se mobiliser pour faire élire nos deux députés dès le premier tour, car ce serait une magnifique victoire pour le Tahoeraa Huiraatira, pour tous ceux qui condamnent la trahison en politique et surtout pour la Polynésie française.
Sénateur de la Polynésie française, Président du Tahoeraa Huiraatira
Chers amis,
Merci d'être venus si nombreux ce soir pour apporter votre soutien à notre candidat, le candidat du Tahoeraa Huiraatira, le seul candidat de l'UMP investi par Nicolas Sarkozy dans la seconde circonscription, notre ami Bruno Sandras, que nous applaudissons bien fort.
Je vous demande d'applaudir également son suppléant, le maire de Pirae et Président de l'assemblée de la Polynésie française, Edouard Fritch.
J'avais souhaité que nous puissions tenir une réunion commune avec Michel Buillard et Lana Tetuanui, nos candidats dans la première circonscription. Cela n'a pas été possible en raison des engagements déjà pris par Michel Buillard pour d'autres réunions. Mais nous sommes ici ce soir pour soutenir tous nos candidats, Michel Buillard et Lana Tetuanui aussi vigoureusement que Bruno Sandras et Edouard Fritch. D'ailleurs, je vois avec plaisir que plusieurs maires de la côte Ouest sont parmi nous ce soir. Je vous demande de les applaudir et d'applaudir à travers eux Michel Buillard et Lana Tetuanui. Le combat qu'ils mènent est décisif. Leur adversaire est Oscar Temaru. Tout le monde sait que, s'il est élu, il n'aura qu'un seul objectif : utiliser le pouvoir et l'influence que lui donnera son mandat pour nous conduire vers l'indépendance. La victoire de Michel Buillard est essentielle pour l'avenir de la Polynésie française.
Ce ne sera pas facile si on pense aux résultats de Ségolène Royal dans la première circonscription. Mais j'ai confiance en Michel.
Il a été un bon député, il est bien implanté à Papeete et connaît bien sa circonscription. Et Lana l'aidera beaucoup dans les îles. Je crois aussi que les Polynésiens ne sont pas dupes des mensonges d'Oscar Temaru et que, même parmi ceux qui ont voté socialiste pour Ségolène Royal, beaucoup refuseront de voter pour Oscar Temaru, l'indépendantiste.
Et j'espère que ceux qui auront choisi au premier tour un autre candidat autonomiste nous rejoindront au second tour pour assurer la victoire de Michel Buillard.
Nous avons choisi de terminer cette campagne pour le premier tour des législatives à Pirae, la commune qui est toujours restée fidèle au Tahoeraa Huiraatira, la commune où Nicolas Sarkozy a obtenu plus de 70% des suffrages, la commune qui apportera à Bruno et Edouard leur meilleur score samedi.
Immédiatement après l'élection présidentielle, nous avons repris nos tournées. Car c'est bien tout le Tahoeraa Huiraatira qui est mobilisé pour assurer la victoire de nos candidats. Les ministres Tahoeraa nous ont accompagnés chaque fois qu'ils en avaient la possibilité. Nous étions dernièrement aux marquises avec Armelle Merceron, Luc Faatau et Tearii Alpha. Nos autres ministres, Teva Rohfritsch, Madeleine Bremond et Frédéric Riveta ont participé également à de nombreuses réunions durant toute la campagne.
Nous pouvons applaudir nos ministres, ils l'ont bien mérité pour leur compétence au sein du gouvernement et leur fidélité au Tahoeraa Huiraatira.
A l'occasion des tournées que nous venons de faire, j'ai été très surpris d'entendre très souvent poser la même question : " A quoi sert un député ? Pourquoi faudrait-il se mobiliser pour envoyer Bruno Sandras plutôt que Pierre Frébault ou Béatrice Vernaudon à l'Assemblée Nationale ? "
A force d'entendre le même discours, j'ai fini par comprendre. Les électeurs de la seconde circonscription n'ont jamais vu leur députée depuis 5 ans. Elle avait fait une tournée en 2002, sans trop se fatiguer, grâce au soutien politique, logistique et financier du Tahoeraa Huiraatira. Mais, depuis 5 ans, elle vivait surtout à Paris, contente de fréquenter des gens importants et célèbres.
Elle n'a jamais raté un cocktail à l'Elysée mais elle ne s'est jamais souciée de retourner voir ses électeurs des Tuamotu ou des Marquises pour connaître leurs problèmes et leur rendre compte de son activité à l'Assemblée Nationale.
Et comme, avant elle, Emile Vernaudon avait fait exactement la même chose, la population des archipels a vraiment le sentiment depuis 10 ans qu'un député ne sert à rien.
Et pourtant, un député, un vrai, est un élu très important pour notre pays et pour toute la population.
Le député a évidemment un rôle majeur dans la vie de la nation puisqu'il détient le pouvoir législatif. Aucun gouvernement n'est possible s'il n'est pas soutenu par une majorité de députés. Même le Président de la République, élu au suffrage universel, ne peut pas faire grand-chose s'il n'a pas la majorité à l'Assemblée Nationale.
Mais le député est aussi le lien permanent, l'intermédiaire privilégié entre chaque citoyen et le Gouvernement de la République.
C'est vrai pour tous les Français mais plus encore pour nous, les Polynésiens. Notre éloignement, nos spécificités institutionnelles, géographiques, économiques et culturelles ne sont pas toujours connues et comprises par le Gouvernement central et ses administrations. Pour les français l'outre mer est un ensemble indistinct, sympathique mais lointain. Nos députés doivent en permanence rappeler notre existence, nos besoins spécifiques et l'intérêt pour la République de contribuer à notre développement dans le respect de nos choix et de nos spécificités, en un mot dans le respect de notre autonomie.
Pour accomplir efficacement cette mission, il faut remplir deux conditions. La première c'est de bien connaître la population de sa circonscription, de rester totalement impliqué dans la vie politique locale afin de parler vraiment au nom de ses électeurs. A quoi bon élire un député s'il oublie ses électeurs, s'il se déclare au dessus de son parti politique, s'il devient un pur parisien uniquement soucieux de sa carrière personnelle ?
La seconde condition, c'est d'être à l'Assemblée Nationale un membre loyal et actif du groupe parlementaire du parti qui a donné son investiture au candidat. Croyez vous qu'il suffise de dire aux Ministres et aux administrations : " Bonjour, je suis député de la Polynésie et je souhaite que vous preniez tel décret ou que vous fassiez voter telle loi en faveur de mon pays ? " Vous comprenez bien que les choses ne peuvent pas fonctionner ainsi.
Pour obtenir des mesures législatives ou réglementaires, des conventions, des subventions en faveur de la Polynésie française, il faut avoir des relations solides et confiantes avec le Gouvernement et ses administrations. Il faut aussi s'appuyer sur la force d'un groupe parlementaire puissant capable de faire voter les mesures qui nous sont favorables ou de faire rejeter celles qui nous porteraient préjudice. Nous savons tous que pendant les cinq années qui viennent c'est l'UMP qui détiendra la majorité absolue à l'Assemblée Nationale.
Les sondages prévoient entre 435 et 455 députés pour l'UMP sur un total de 577 sièges. Et en France les sondages sont sérieux, ils ne sont pas truqués comme ceux des Nouvelles qui sont tellement bidons que la rédactrice en chef les publie ce matin en disant elle-même qu'ils ne sont pas fiables.
Pour s'assurer le respect des engagements financiers de l'Etat, pour conserver, renouveler ou améliorer nos conventions avec les Ministères de l'Education, de la Santé, des Sports ou de la Solidarité, il faudra compter sur l'appui de cette majorité.
Pour maintenir les lois de défiscalisation ou l'indexation des fonctionnaires actifs et retraités, qui seront probablement menacées au cours des prochaines années, il sera absolument nécessaire de convaincre le groupe UMP de défendre nos intérêts.
A votre avis, qui est le mieux placé pour y parvenir ?
Est-ce M. Pierre Frebault qui s'est rangé dans le camp des indépendantistes en 2004 et qui a soutenu Ségolène Royal à l'élection présidentielle ?
M. Pierre Frebault siègerait dans le groupe socialiste à l'Assemblée Nationale et, pendant 5 ans, il n'aurait aucune possibilité d'agir efficacement pour la Polynésie française. Elire Pierre Frebault, ce serait donner un siège au Tavini. Dans sa campagne il parle de projets de développement, de partenariat avec l'Etat, de priorités économiques et sociales. Tout cela n'est qu'un rideau de fumée.
La réalité c'est qu'Oscar Temaru revendiquerait les voix de Pierre Frebault comme des suffrages pour l'indépendance et qu'il mettrait ce siège de député au service des objectifs du Tavini. Pierre Frebault n'est dans ce scrutin qu'un homme de paille pour ne pas inquiéter les électeurs autonomistes. Il ne pèse rien au sein du Tavini et il n'aurait même pas droit à la parole pour choisir sa position à l'Assemblée Nationale.
Oscar Temaru est le seul vrai candidat dans les deux circonscriptions, le seul vrai patron, et nous savons bien où il veut nous conduire.
Alors est-ce Mme Vernaudon qui peut être une députée efficace? C'est vrai qu'elle ne cesse de répéter qu'elle est l'amie de tous les parlementaires UMP, que tous l'adorent et attendent avec impatience son retour dans leurs rangs à l'Assemblée. L'ennui pour ce joli conte de fées, c'est qu'elle n'est plus ni Tahoeraa ni UMP, parce que le Tahoeraa Huiraatira fait partie de l'UMP et que le jour où elle a trahi le Tahoeraa Huiraatira, elle a aussi trahi l'UMP.
C'est pourquoi elle a eu beau s'agiter et intriguer pendant des mois, elle n'a pas réussi à obtenir l'investiture de l'UMP qu'elle convoitait. Elle a ensuite essayé d'empêcher l'UMP d'investir un autre candidat : Bruno Sandras. Elle a subi un nouvel échec. Elle a été tellement vexée qu'elle a déclaré qu'elle ne ferait pas campagne pour Nicolas Sarkozy. Sur ce point, d'ailleurs, elle a tenu parole, elle n'a pas dit un mot en faveur de Nicolas Sarkozy pendant toute la campagne et n'a participé à aucune réunion publique.
Alors, aujourd'hui, Mme Vernaudon trouve à nouveau que ce Nicolas Sarkozy qu'elle n'a pas soutenu au mois de mai est devenu quelqu'un de très bien au mois de juin et qu'elle brûle du désir de rejoindre sa majorité sur les bancs de l'Assemblée Nationale. Elle parle de primaire au premier tour sur la côte Est, comme si l'UMP n'avait pas déjà choisi son candidat.
J'ai d'ailleurs été profondément choqué et, je l'avoue, attristé, que le président Gaston Tong Sang donne son aval à cette duperie.
Il dit qu'il ne soutient pas Bruno Sandras parce que le Tahoeraa est sûr de gagner dans cette circonscription. Il dit qu'il y a deux candidats de la majorité au premier tour et qu'il soutiendra au second tour celle ou celui qui sera arrivé en tête.
Mais comment peut-il considérer que la victoire de Mme Vernaudon serait une victoire du Tahoeraa Huiraatira ? Comment peut-il oublier qu'il a voté en avril 2006 pour désigner Bruno Sandras comme candidat du Tahoeraa dans la seconde circonscription ?
Comment peut-il ignorer que l'UMP a investi Bruno Sandras, et lui seul, comme candidat dans la seconde circonscription ? Pourquoi n'applique t-il pas le même raisonnement dans la première circonscription où Jean-Christophe Bouissou fait également partie de sa majorité ? D'ailleurs il n'y a que deux candidats aux législatives qui siègent à l'Assemblée de la Polynésie française et qui font partie de la majorité de Gaston Tong Sang, ce sont Bruno Sandras et Jean-Christophe Bouissou.
Mais Gaston Tong Sang ne soutient aucun des deux. Comment comprendre ? Aurait-il oublié que Bruno Sandras et Jean-Christophe Bouissou ont voté la motion de censure et l'ont élu à la Présidence ?
Tout ceci manque de cohérence et de sincérité. La vérité est plus simple : ce sont, une fois de plus, les îliens, ces traîtres, qui exercent leur habituel chantage pour contraindre Gaston Tong Sang à prendre position contre le Tahoeraa Huiraatira dont ils veulent la disparition.
Et, malheureusement il devient de plus en plus évident que Gaston Tong Sang tient par-dessus tout à rester président, coûte que coûte, même s'il faut, pour se maintenir au pouvoir, sacrifier le Tahoeraa Huiraatira. Mais là, je ne suis plus d'accord.
J'ai élu, nous avons élu et soutenu Gaston Tong Sang, mais nous ne le laisserons pas tuer le Tahoeraa Huiraatira pour conserver la Présidence.
Non, vraiment, une victoire de Mme Vernaudon ne serait pas une victoire de la majorité.
Je n'ai pas de ressentiment contre Béatrice Vernaudon. Je ne la considère pas comme une ennemie, ni personnelle ni politique. Je ne la confonds pas avec Oscar Temaru. Mais je constate qu'elle est devenue la candidate soutenue par tous les traitres et les girouettes de Polynésie française.
Regardez qui la soutient. Son suppléant, Benoît Kautai, est socialiste et il a fait campagne pour Ségolène Royal. Aujourd'hui il serait donc prêt à siéger avec l'UMP ? Qui peut croire à sa sincérité et à la loyauté de ses engagements. Béatrice Vernaudon est également soutenue par Emile Vernaudon, son adversaire en 2002. Qui a oublié qu'Emile, élu par les voix du Tahoeraa en 1997, avait d'abord siégé au RPR avant de trahir et de rejoindre la gauche ? Et puis il y a nos fameux îliens. Tous ont été élus par les voix du Tahoeraa Huiraatira. Tous ont trahi leur parti et leurs électeurs. Tous ces gens là sont faits pour aller ensemble. Ils devraient fonder un nouveau parti politique, le parti des girouettes. Je suis triste de voir Béatrice parmi ces gens-là.
C'est pour moi, qui l'ai poussée et formée en politique, une très grande déception.
Ils ont promis à Gaston Tong Sang qu'ils soutiendraient Nicolas Sarkozy mais ils ont fait voter pour Ségolène Royal. Aujourd'hui ils se rassemblent derrière Béatrice Vernaudon. Ils n'ont rien à faire de Béatrice Vernaudon. Ils utilisent sans scrupule son nom et l'opinion favorable dont la créditent les sondages des Nouvelles pour mener leur lutte contre le Tahoeraa Huiraatira.
S'ils avaient pu, ils se seraient présentés eux-mêmes.
Mais ils savent que les électeurs les condamnent pour leur vénalité et leurs trahisons, alors il fallait qu'ils cachent leurs manœuvres derrière un nom plus présentable. Je regrette sincèrement que Mme Vernaudon ait accepté de jouer ce rôle douteux.
C'est affligeant pour notre pays que tant d'hommes et de femmes politiques soient en permanence prêts à renier leurs engagements et à changer de camp en fonction de leurs intérêts personnels. Quel triste exemple pour la jeunesse.
J'entends dire que la population est lassée de nos combats politiques, de l'affrontement entre le Tahoeraa et le Tavini, qu'elle veut tourner la page. Je ne crois pas que la population soit lassée de la politique et du combat clair et loyal entre les hommes et les idées, le combat que nous menons pour l'autonomie contre l'indépendance. La participation exceptionnelle aux dernières élections présidentielles a montré que les Polynésiens s'intéressent plus que jamais à la politique. Mais ils sont lassés, désorientés et même écoeurés par les mensonges, les reniements, les trahisons.
Le Tahoeraa Huiraatira a toujours refusé ces compromissions et ces reniements.
Pour nous l'adhésion au Tahoeraa Huiraatira signifie une adhésion aux valeurs de notre Mouvement. Ce n'est pas une décision d'opportunité pour faire une carrière politique. Cela signifie qu'un vrai militant du Tahoeraa Huiraatira ne remet pas en cause son adhésion lorsque nous perdons le pouvoir. Regardez ce qui s'est passé depuis 2004, regardez combien de ceux qui nous flattaient nous crachent dessus, combien de nos élus nous ont trahi.
C'est pour moi l'épreuve la plus dure, plus dure que la défaite de 2004. C'est une dure épreuve pour notre mouvement, mais c'est aussi une clarification et une leçon pour nous et pour toute la population.
Les Polynésiens savent désormais quels sont les élus qui donnent la priorité aux valeurs qu'ils défendent et ceux qui se préoccupent avant tout de leurs propres intérêts. Ces élections législatives sont la première occasion pour les électeurs de sanctionner les traîtres. J'espère qu'ils saisiront cette occasion.
J'espère et je crois que samedi les Polynésiens vont montrer que malgré les discours mensongers, les sondages truqués et la désinformation médiatique, ils ne sont ni dupes ni complices. Samedi, ils condamneront sans appel tous ces politiciens girouettes qui ridiculisent la politique et déshonorent notre pays.
J'espère et je crois qu'ils confirmeront leur sanction aux élections pour le renouvellement de l'Assemblée et aux élections municipales.
Le vote dans la seconde circonscription, dans notre circonscription sera un message très clair sur ce que les Polynésiens attendent de leurs élus.
Bruno Sandras est le seul candidat capable d'exercer efficacement son mandat de député. Il est le seul candidat investi par un grand parti national. Il est le seul candidat qui milite ouvertement loyalement et fidèlement au sein du même parti, le Tahoeraa Huiraatira, depuis son entrée en politique.
En face nous avons un Pierre Frébault qui m'avait demandé de le soutenir pour être nommé Conseiller Economique et Social en 1998 puis de le désigner comme candidat du Tahoeraa aux législatives en 2002.
Depuis 2004 il a rejoint Oscar Temaru qui détenait le pouvoir et il compte aujourd'hui sur le Tavini pour être député parce que le Tahoeraa l'a écarté. Et puis nous avons notre invraisemblable club des girouettes caché derrière Béatrice Vernaudon.
Comment des citoyens soucieux d'être efficacement représentés à l'Assemblée Nationale pourraient-ils hésiter ? Ils voteront pour Bruno Sandras, maire de Papara, en contact permanent avec la population, et certain de pouvoir compter sur l'appui de l'UMP, du Gouvernement et du Président de la République.
Comment des citoyens soucieux du respect de la parole donnée, de la clarté des engagements et de la dignité de la vie politique pourraient-ils hésiter ? Ils voteront pour Bruno Sandras qui a toujours été fidèle à ses engagements et à ses électeurs.
A l'ouest, dans la première circonscription, pour les mêmes raisons, les Polynésiens ne pourront que choisir le seul candidat compétent, expérimenté et fidèle à ses engagements politiques depuis sa jeunesse : Michel Buillard.
Nous savons tous que la partie sera difficile des deux côtés.
Mais nous gagnerons, nous pouvons même gagner dès le premier tour dans les deux circonscriptions. Nous l'avons bien fait en 2002. Pourquoi ne pourrions-nous pas réussir en 2007.
Regardez les résultats de Nicolas Sarkozy. N'oubliez pas que nous allons voter pour donner une majorité au Président de la République que nous venons d'élire. Et n'oubliez pas que nos candidats sont les seuls investis par Nicolas Sarkozy pour faire partie de sa majorité.
Alors mobilisons nous et nous pouvons faire élire nos deux députés dès le premier tour. Ce serait une magnifique victoire pour le Tahoeraa Huiraatira, pour tous ceux qui condamnent la trahison en politique et surtout pour la Polynésie française.
Alors, chers amis, j'ai confiance. Samedi nous voterons pour Michel et Bruno et nous leur assureront la victoire la plus large possible.
Nous rendrons ainsi au Tahoeraa Huiraatira sa place sur l'échiquier politique et nous continuerons l'œuvre que nous avions commencée ensemble au service de la Polynésie française et de la France.
Vive le Tahoeraa Huiraatira, vive la Polynésie française et vive la France.
Monsieur le Président,
Dans la famille nous suivons vos déplacements et vos idées depuis que vous êtes dans la politique. C'est avec une grande conviction d'être certains que vous remporterez le deuxième tour des législatives.
Nous vous soutiendrons jusqu'au bout.
Réponse au post:
Merci infiniment pour votre fidèle soutien. Je partage votre optimisme pour le second tour des législatives.
Rédigé par : Claude | 11 juin 2007 à 04:32
Bonjour, Mr Flosse.
Grace à votre dévouement intense, vous nous avez permis de remporter le premier tour des législatives.
Soyez-en remercié.
Réponse au post:
Merci à vous. C’est votre bulletin de vote et celui de tous les Polynésiens qui pensent comme vous qui a permis cette victoire.
Rédigé par : Guy | 03 juin 2007 à 20:38