Tandis que le gouvernement d’Oscar Temaru baigne dans la léthargie et que les polynésiens attendent en vain les grands chantiers et une baisse significative du coût de la vie dont on ne voit toujours pas le moindre signe, Gaston Flosse poursuit ses contacts avec la population des communes de Polynésie. Actuellement le Tahoeraa Huiraatira est en séminaire dans la commune de Tumaraa. Mardi 26 mai 2009, une réunion s’est tenue à Taputapuatea qui a rassemblé plus de cent personnes. Outre le tavana, Thomas Moutame, Edouard Fritch, président délégué du Tahoeraa Huiraatira, tous les représentants du parti à l’Assemblée étaient présents.
Un grand moment de communion avec un parti qui, malgré tout ce que l’on peut lire dans une presse déchaînée et partisane, est toujours vivant dans le cœur des Polynésiens. D’autant plus vivant que le spectacle donné par le gouvernement d’Oscar Temaru et de Gaston Tong Sang est consternant.
Qui gouverne le pays ? Le pays est-il seulement gouverné ? Toutes les promesses de relance, de développement, de baisse des prix et du chômage sont reléguées pour plus tard. En ce qui concerne la loi Morin, elle a été adoptée par le conseil des ministres à Paris. Ce qui fut le fer de lance des combats du Tavini et d’Oscar Temaru semble abandonné au pouvoir central.
Le non avis de l’Assemblée de Polynésie, sous la houlette d’Oscar Temaru et pour des raisons purement politiciennes, semble laisser les mains libres au ministre de la Défense.
Le sénateur Gaston Flosse a reçu un accueil enthousiaste non seulement parce que le Tahoeraa est toujours présent au sein de la population mais surtout parce que cette même population a le sentiment d’avoir été flouée par Oscar Temaru. Après cinq années de chaos politique et d’instabilité, les Polynésiens aspiraient à autre chose qu’à cette gouvernance molle, sans projets, sans décisions fortes.
A Taputapuatea, comme dans les autres communes visitées par Gaston Flosse on peut lire sur les visages et dans les propos des Polynésiens une profonde déception et surtout l’angoisse de lendemains qui déchantent.
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