Communiqué de presse

Le Tahoeraa attend la décision du Président Tong Sang

Après une deuxième rencontre avec le Président Gaston Tong Sang et les chefs de partis qui composaient la majorité, le Tahoeraa Huiraatira constate que, malgré ses efforts de conciliation, aucune avancée concrète n'a été actée. Le Tahoeraa Huiraatira s'interroge sur la volonté réelle de ses anciens partenaires et du Président Tong Sang à trouver une issue positive en vue d'un retour à la stabilité politique. Dans quel état d'esprit est Emile Vernaudon qui, avant que la rencontre n'ait débutée, avait déjà inscrit en grosses lettres le mot " NIET " sur son calepin, comme en attestent les images diffusées par TNTV mercredi soir ? Est-ce là la volonté de réconciliation qu'affichent les partenaires de Gaston Tong Sang ?

Quel est le réel état d'esprit du Président Tong Sang qui veut aujourd'hui s'assurer d'avoir une majorité absolue à l'assemblée avant d'accéder à la demande du Tahoeraa concernant les portefeuilles ministériels, alors qu'il y a quelques jours, il affirmait qu'il était prêt à gouverner sans le Tahoera, avec seulement 11 représentants, et qu'il s'apprêtait à faire entrer de nouvelles personnalités dans son gouvernement ?

Contrairement à ce qu'a déclaré le Président Tong Sang à l'issue de cette rencontre, ce n'est pas le Tahoeraa qui, " en se retirant de la majorité a créé cette instabilité ". Cette instabilité provient du fait que Gaston Tong Sang, au mois de décembre dernier, a composé son gouvernement sans même consulter son propre parti, et qu'il a laissé se développer au fil des mois, sans réagir, des agressions à l'égard du Tahoeraa Tuiraatira.  Le seul moyen d'atteindre la stabilité, comme le déclare le Président de la Polynésie française, n'est pas non plus " que le Tahoeraa réintègre la majorité ". Le seul moyen, c'est que Gaston Tong Sang réintègre le Tahoeraa, sa famille politique. S'il continue à se laisser manipuler par les " îliens ", il risque de devenir " îlien " lui-même.

Le Tahoeraa Huiraatira reste prêt à la réconciliation. Il a posé ses conditions. Elles sont parfaitement connues de tous. La résolution du problème reste de l'entière compétence du Président Gaston Tong Sang qui, seul, a le pouvoir de nommer ses ministres, ainsi qu'il l'a fait en décembre dernier. En ce sens, le Tahoeraa attend toujours les propositions du Président de la Polynésie française.

En tout état de cause, le Président Tong Sang doit prendre rapidement une décision. Quel crédit pourrait avoir un Président de la Polynésie française, s'il n'a pas de majorité et s'il s'appuie sur seulement 10 représentants à l'assemblée ? Serait-il encore crédible pour discuter avec l'Etat.

Communiqué de presse

                             

C'est à la suite de l'éditorial paru samedi 24 février dans " Les Nouvelles "que le bureau exécutif du Tahoeraa Huiraatira s'est vu dans l'obligation d'adresser à la rédactrice en chef du quotidien un droit de réponse.

Dans son édition de lundi, le quotidien « les Nouvelles de Tahiti » met en cause, à deux reprises, la loyauté du Tahoeraa Huitaatira à l’égard de ses partenaires de la majorité autonomiste...

communiqué de presse

Lundi 15 janvier 2007

Examen de la motion de censure
Gaston Flosse à l’assemblée mercredi

Le sénateur Gaston Flosse arrivera à Tahiti mardi 16 janvier 2007 par le vol ATN prévu à 22H30.

A la suite de la motion de censure déposée par l’UPLD, le président du Tahoera’a Huiraatira a décidé d’écourter son séjour parisien. Il tient à être présent mercredi à l’assemblée de la Polynésie française aux côtés d’Edouard Fritch.

Tous deux défendront le gouvernement de Gaston Tong Sang et répondront aux attaques politiques de l’UPLD, tandis que le président de la Polynésie française continue d’honorer ses différents rendez-vous à Paris et renoue un dialogue utile, nécessaire et constructif avec l’Etat.

Communiqué de presse

Jeudi 11 janvier 2007

Gaston Flosse à Paris

Un déplacement prévu de longue date Contrairement à certaines affirmations entendues aujourd’hui sur des radios, le sénateur Gaston Flosse, accompagné de Madame Pascale Haiti ont pris à leur charge la totalité des frais de leur déplacement et de séjour à Paris. Ils ne font pas partie de la délégation officielle qui doit être reçue en France la semaine prochaine et qui est conduite par le président Gaston Tong Sang. Quand à Madame Lana Tetuanui et son époux Monsieur Cyril Tetuanui ils se sont rendus en France métropolitaine pour des raisons personnelles.

En ce qui concerne le déplacement du sénateur Gaston Flosse à Paris, celui-ci était prévu de longue date. Plusieurs rendez-vous sont programmés, tant au Sénat aujourd’hui où Gaston Flosse a rencontré longuement le président du Sénat, Monsieur Christian Poncelet et le président du groupe UMP, Monsieur Josselin de Rohan. A cette occasion il a pu rencontrer l’ancien premier ministre Jean Pierre Raffarin. D’autres rencontres sont prévues pour cette fin de semaine, notamment pour préparer le Congrès de l’UMP qui se tient dimanche, ainsi que la séance du Sénat prévue le 16 janvier.

Tous ces rendez-vous étaient déjà arrêtés lorsque Gaston Flosse a appris par la presse la convocation d’une réunion extraordinaire de l’assemblée. S’il n’était pas présent à l’ouverture de la séance aujourd’hui, il a revanche laissé sa procuration au président du groupe Edouard Fritch qui pourra voter en son nom demain.

Précisions de Gaston FLOSSE

J’ai pris connaissance d’un commentaire de Semir Al Wardi, publié dans Les Nouvelles du 23 novembre, qui évoque « la conférence de Gaston Flosse annonçant son retrait… »
Dans le numéro du 22 novembre du même quotidien, J’ai découvert avec stupéfaction les déclarations des « îliens » qui s’indigneraient que je continue « à diriger en sous-main la manœuvre ».
J’ai constaté avec un égal étonnement que l’éditorialiste du journal Les Nouvelles me suspectait de ne pas me retirer définitivement de la politique, après ma conférence de presse, et même, quelle audace de ma part ! de briguer peut être un nouveau mandat parlementaire.
Cette avalanche d’hypocrisie et de désinformation exige une mise au point que j’exprimerai aussi succinctement et clairement que possible.

1- Ce sont les îliens qui nous ont contactés pour préparer une plateforme autonomiste et former un nouveau gouvernement. Ce sont toujours les îliens qui ont exigé, le samedi 4 novembre, que le futur président ne soit ni Gaston Flosse, ni Edouard Fritch, mais Gaston Tong Sang. J’ai protesté contre cette exigence abusive. Il n’appartient pas à des personnes extérieures au parti de désigner nos candidats à notre place. Mais les îliens ont affirmé que cette condition n’était pas négociable. Ma priorité étant de mettre fin au gouvernement Temaru pour redresser le Pays le plus vite possible, j’ai accepté. Les îliens se sont alors engagés à démissionner du gouvernement Temaru et de l’UPLD dès le lundi 6 novembre.
2- J’ai moi-même appelé Gaston Tong Sang le lundi 6 et encore le mardi 7 novembre afin de lui demander d’accepter d’être notre négociateur et notre candidat à la présidence de la Polynésie française en cas de vote d’une motion de censure avec ceux qui nous ont sollicités à cet effet. Malgré notre indignation devant le chantage auquel nous étions soumis, le Bureau exécutif et moi-même avons accepté de voter cette motion de censure et de soutenir ensuite loyalement le gouvernement formé par Gaston Tong Sang.
3- Jamais je n’ai dit, ou même laissé supposer, que j’avais démissionné de mes fonctions de Président du Tahoera’a Huiraatira.
4- Jamais je n’ai dit, ou même laissé supposer, que j’avais décidé de ne plus me présenter à des élections nationales.
5- Jamais je n’ai dit, ou même laissé supposer, que j’avais décidé de ne pas être candidat aux fonctions de président de la Polynésie française lors des prochaines élections, qu’elles aient lieu en 2009 ou avant.
Aucun des journalistes qui ont assisté à ma conférence de presse du 10 novembre ne pourrait prétendre, preuve à l’appui, le contraire.
Le bureau exécutif du Tahoera’a Huiraatira a donné son accord pour que Gaston Tong Sang négocie avec les autres partis autonomistes et devienne Président de la Polynésie française en cas de motion de censure, uniquement parce que notre priorité est de mettre fin au gouvernement d’Oscar Temaru. Et cet accord porte exclusivement sur cette occasion précise. Il n’a jamais été question d’une passation de pouvoirs à la tête du Tahoera’a qui ne peut être décidée que par le congrès.
Si la motion de censure n’a pas été déposée, c’est parce que les îliens n’ont pas respecté leur engagement de démissionner le 6 novembre. Ils ont au contraire continué à participer au gouvernement d’Oscar Temaru et à voter avec l’UPLD à l’Assemblée. Aujourd’hui ils se réjouissent bruyamment d’avoir obtenu d’Oscar Temaru tout ce qu’ils voulaient et de ne pas vouloir « demander la lune ». C’est bien. Nous en prenons acte et nous en tirons les leçons qui s’imposent.
J’ajoute que le Tahoera’a Huiraatira ne peut pas accepter que le chantage exercé sur lui, par une poignée d’anciens adhérents passés au service lucratif d’Oscar Temaru, puisse se reproduire à l’avenir.
Le Tahoera’a Huiraatira reprend donc son entière liberté et je suis fermement décidé à ce qu’il ne se trouve plus jamais en situation de subir un chantage qui dépouillerait ses militants du droit de choisir eux-mêmes leurs objectifs et leurs candidats.
Je convoquerai prochainement les instances dirigeantes du Tahoera’a Huiraatira pour leur donner une information complète sur la situation. A l’avenir nos candidats seront désignés, comme le prévoient nos statuts, par le Grand Conseil, sur proposition du Bureau exécutif.

Paris, le jeudi 23 novembre 2006
Gaston FLOSSE