Ci-dessus le Sénateur Gaston Flosse interrogé en tahitien par John Mairai
Le Sénateur Gaston Flosse, président du Tahoeraa Huiraatira était l’invité de Tahiti Nui télévision, le jeudi 26 juillet 2007 à 18H40 pour une édition spéciale.
Il répondait aux questions de la rédaction en français à Claude Ruben et en tahitien à John Mairai. Il s’est expliqué sur la situation politique au lendemain de la réunion du Grand Conseil qui a approuvé les décisions prises par le bureau exécutif du mouvement, ainsi que sur la situation nouvelle créée par le projet d'accord avec le Tavini Huiraatira. Lors de son intervention le Sénateur Gaston Flosse a rappelé, que le développement économique, social et culturel de la Polynésie française était avant tout sa plus grande préoccupation.
Iaorana, les autonomistes sont plus nombreux que les indépendantistes. Pourquoi ne pas établir un référendum tout de suite sans attendre 20 ans.
On verra si les indépendantistes l’emportent, par contre si l’autonomie gagne, il ne faudra plus que les indépendantistes viennent nous bassiner avec leur « Ao maohi ».
Réponse au commentaire :
C’est une proposition que j’ai faite en 2004, mais elle n’a pas été suivie. Il paraît plus sage, comme en Nouvelle Calédonie, de laisser le pays se développer dans la paix et la stabilité avant de consulter la population sur cette question vitale.
Rédigé par : turia | 15 août 2007 à 04:18
A tous ceux qui rejettent la faute sur GASTON FLOSSE et bien je voudrais leur dire qu’à l’heure actuel, on en serait pas là si Nicole Bouteau et Philipe Schyles qui se disaient autonomiste n’avaient pas soutenu Oscar Temaru. Et oui, l’histoire est la même et c’est comme ça. Dès qu’il y a quelque chose qui va de travers et bien c’est de la faute de Flosse, c’est trop facile. On lui reproche de vouloir reprendre le pouvoir et de vouloir redevenir président du Pays. Que je sache Gaston Flosse réclame un retour aux urnes et s’il doit revenir ce sera de la façon la plus légitime à savoir « les urnes ». Et entre nous sous Gaston Flosse le pays allez bien, car on peut dire tous se que l’on veut de lui mais on ne peut pas lui enlever le fait d’avoir construit le pays. GTS est un homme certainement bien mais Gaston Flosse dans le rôle de président était mieux. Et je terminerais là-dessus.
Réponse au commentaire :
Merci d’avoir bonne mémoire et merci de votre soutien.
Rédigé par : moe | 15 août 2007 à 04:14
le grand conseil a voté lors de votre réunion en faveur de vos deux mesures. Vous avez consulté une partie des membres du mouvement. POurquoi ne consultez vous pas aussi les militants qui n'ont pas la chance de siéger au grand conseil. A l'UMP, Nicolas Sarkozy nous a fait voter à plusieurs reprises par internet concernant la réforme du statut du parti, ou pour ceux qui n'ont pas internet , ils votent dans les permanences de leur communes. Ainsi tous les membres sont concernés.
Réponse au post:
Je vous rappelle que le Tahoeraa Huiraatira est un parti qui est le plus important de notre pays. Il a des statuts extrêmement précis et nous sommes dans l’obligation de respecter ce statut. Pour l’instant, le Grand Conseil qui est consulté dans les choix décisifs du parti a seul pouvoir de décider. Cette consultation démocratique qui a toujours été respectée.
Rédigé par : mareva | 01 août 2007 à 23:41
La réconcilisation du MAOHI est esssentielle.La population devrait se rejouir de ce raprochement car au final c'est dans l'intéret des polynésiens d'avoir une stabilité politique et une entente entre partis. Si Oscar et Gaston Flosse réussissent ce chalenge et bien les petits partis devraient en faire de même et apporter leur soutien au lieu de critiquer. Nicoles Bouteau et Philip Shyle s'étainet déja rapprochaient d'Oscar, alors pourquoi faire la choquée, madame Bouteau!! Elle trouve cette attitude pitoyable mais elle a la mémoire courte. Il faut que les MAOHI se réconcilient et il faut penser au développement de notre Fenua.
Réponse au post:
Bien sûr que nous sommes pour la réconciliation dans l’intérêt exclusif de la population polynésienne et de la Polynésie. Néanmoins, une réconciliation ou un accord entre partis ne peut se réaliser à n’importe quel prix et à n’importe quelles conditions. C’est la raison pour laquelle, comme je le répète régulièrement, nous devrons discuter des termes qui pourraient nous conduire à conclure cet accord. Dans ce domaine la précipitation est mauvaise conseillère.
Rédigé par : hina | 01 août 2007 à 23:14