Le Tahoeraa Huiraatira en réunion d'information à Punaauia

Le Tahoeraa Huiraatira a tenu une réunion d’information, le mardi 18 septembre 2007, à la mairie de Punaauia. Comme ils pouvaient s’y attendre, les responsables du parti, au premier rang desquels le président Gaston Flosse, ont été chaleureusement accueillis par le maire Jacques Vii. La délégation composée du Sénateur Gaston Flosse, d’Edouard Fricth, de Bruno Sandras, d’Armelle Merceron,  et de Madeleine Bremond ont rencontré les chefs de sections du parti afin de les informer sur les événements politiques récents. Après l’accueil des personnalités, la soirée a été ponctuée de plusieurs discours. Les différents interlocuteurs ont expliqué les raisons qui ont poussé  le mouvement à sortir de la majorité, ainsi que le choix du bureau exécutif de laisser la liberté de vote aux représentants du Tahoeraa Huiraatira concernant la motion de censure. Lors de son intervention le Sénateur Gaston Flosse a expliqué que le rapprochement avec le Tavini Huiraatira était une tentative d’effacer les divergences pour le bien du pays. Le leader du parti a rappelé la volonté du mouvement de construire une stabilité politique reposant sur de nouvelles bases ayant pour objectif de conduire, une Polynésie française sur la voie du développement économique, social et culturel.

Communiqué de presse

Tong Sang ou le mensonge institutionalisé

Interrogé ce vendredi matin sur une radio locale, Gaston Tong Sang a affirmé que la 27ème voix qui s’est portée sur le nom d’Oscar Temaru pour l’élection du président de la Polynésie française était celle de Gaston Flosse. Tout comme il a affirmé que si Edouard Fritch n’avait pas eu 29 voix pour l’élection du président de l’Assemblée, c’est parce que Gaston Flosse, là encore, aurait voté pour Tony Géros afin de « casser la majorité ».
Gaston Tong Sang n’est qu’un piètre menteur. Il sait très bien que c’est Michel Yip qui a donné sa voix à Oscar Temaru. Le représentant des Tuamotu ne s’en est d’ailleurs pas caché.
Le seul qui ait cassé la majorité autonomiste, c’est Gaston Tong Sang. C’est lui qui a obligé quatre membres du Tahoeraa à voter contre Edouard Fritch au premier tour de l’élection du président de l’Assemblée.
C’est encore lui qui a cassé la majorité en refusant de donner au Tahoeraa la place qu’il réclamait au sein du gouvernement.
C’est lui qui a cassé le camp autonomiste en refusant le jeu démocratique du report des voix sur le candidat autonomiste le mieux placé pour l’emporter lors de l’élection du président de la Polynésie française.
La stratégie de Gaston Tong Sang, tout comme celle de ses alliés, ne vise qu’à satisfaire des intérêts personnels et n’a jamais pris en compte l’intérêt des Polynésiens, majoritairement attachés à l’autonomie.Gaston Tong Sang a voulu se bâtir une image virginale, mais il se révèle chaque jour un peu plus comme celui qui a institué le mensonge en arme de manipulation de l’opinion publique.

Oscar Temaru, élu président de la Polynésie française

Oscar Temaru a été élu, jeudi 13 septembre, président de la Polynésie française. Il a obtenu, au deuxième tour, 27 voix, Edouard Fritch n'obtenant pour sa part que 17 voix à ce même tour de scrutin. Au premier tour, où la majorité absolue était nécessaire Oscar Temaru avait obtenu 26 voix, tandis qu' Edouard Fritch et Gaston Tong Sang recueillaient respectivement 18 et 13 voix. Les membres du groupe « Polynésiens ensemble » de Jean-Christophe Bouissou, y compris le maire de Huahine, Marcellin Lisan, et du Fetia Api, soit treize élus au total, n'ont pas participé au deuxième tour de scrutin quittant même la salle avant le vote. Auparavant, dans leurs discours, les trois candidats avaient présenté leur programme, chacun avec un temps imparti d'une heure, dans un ordre établi par tirage au sort. 

Lire l'intégralité de l'allocution prononcée par Edouard Fritch

L'élection du président de la Polynésie française est reportée au jeudi 13 septembre 2007

Il n’y avait pas de quorum ce matin 10 septembre 2007 à l’Assemblée de Polynésie. Comme annoncé dimanche soir, les 26 élus de l'UPLD  ne se sont pas présentés. Par contre étaient présents les représentants du « Tahoeraa Huiraatira »  et ceux de « Polynésie ensemble ».
Ainsi le quorum n’était pas atteint puisque pour cette élection il aurait fallu au moins 35 représentants présents, l’élection du président de la Polynésie est repoussée de trois jours. Elle aura donc lieu le jeudi 13 septembre 2007.

Réunion d'information à Faa'a

C’est dans la commune de Faa’a, le jeudi 30 août 2007, que le Sénateur Gaston Flosse, accompagné de Madeleine Bremond, de Pascale Haiti, de Bruno Sandras, d'Armelle Merceron, de Jonas Tahuaitu et de Noa Tetuanui ont tenu une réunion d’information en présence des présidents de sections du mouvement.
Lors de cette rencontre, le Sénateur Gaston Flosse dans un vibrant discours, a exposé clairement la situation politique actuelle et les raisons qui ont conduit à la motion de censure et, ensuite, à présenter Edouard Fritch à la candidature à la Présidence du pays.
Le leader du parti a aussi expliqué que le rapprochement avec le Tavini Huiraatira n’était pas un accord acté mais une tentative d’effacer les divergences pour le bien de la Polynésie et que sa plus grande préoccupation était la stabilité politique.
La soirée s'est terminée par une série de questions réponses auxquelles les responsables politiques du Tahoeraa Huiraatira ont répondu avec plaisir.

La délégation du Tahoeraa Huiraatira à Papenoo

C'est toujours avec le même enthousiasme et la même foi en l'avenir que le Tahoeraa Huiraatira poursuit ses tournées d’informations dans les communes. Les cadres du mouvement ont été accueillis, le mercredi 29 août 2007, par la fédération de Papenoo, présidée par Henri Florh. La délégation composée du Sénateur Gaston Flosse, d’Edouard Fritch, de Bruno Sandras, Madeleine Bremond et Armelle Merceron ont rencontré les chefs de sections du parti afin de les informer sur les événements politiques récents. Lors des différentes interventions qui ont ponctué la soirée, les orateurs ont, tour à tour, mis l’accent sur la nécessité d’un retour à la stabilité politique. Le Sénateur Gaston Flosse a réitéré son soutient à Edouard Fritch  concernant sa candidature à la présidence de la Polynésie française. « Ses capacités intellectuelles, ses compétences techniques, son expérience des plus hautes responsabilités et sa connaissance de la population de toutes nos îles en font le candidat idéal. » Le Tahoeraa  Huiraatira doit se rassembler derrière lui et c'est d'ailleurs avec une quasi unanimité qu'il a été choisi par le Grand Conseil. Enfin, et comme des élections territoriales anticipées sont d'ores et déjà programmées, le président du Tahoeraa a  appelé les cadres du mouvement à se lancer dans la campagne électorale.

Le Sénateur Gaston Flosse à Papenoo

 

Gaston Flosse sur RFO Polynésie

Mercredi soir 5 septembre sur RFO-Télé Polynésie le Sénateur Gaston Flosse a longuement répondu aux questions de Sophie Gastrin en langue française et James Heaux en langue polynésienne.
Cette interview a permis au sénateur d’expliquer à la population la position  du Tahoeraa et les raisons de l’attitude de son parti vis-à-vis de Gaston Tong Sang. Il a rappelé que la candidature d’Edouard Fritch avait été approuvée quasiment à l’unanimité par le Grand Conseil. Néanmoins il a répété que le Tahoeraa Huiraatira ne voterait pas pour un président indépendantiste et n’accepterait pas d’entrer dans un gouvernement UPLD.
En dernier lieu il a appelé tous les « vrais autonomistes » à voter pour Edouard Fritch.

Communiqué de presse

Le Tahoeraa Huiraatira doit, une fois de plus, rectifier les déclarations mensongères de Gaston Tong Sang. Dans la conférence de presse qu'il a tenue ce matin, Gaston Tong Sang prétend que le Tahoeraa Huiraatira l'a " foutu dehors ". C'est faux ! Et plus de 400 personnes peuvent en témoigner. Nous lui avons adressé des critiques que nous pensons justifiées et que nous maintenons. Nous lui avons notamment reproché d'avoir :
- cédé l'essentiel du pouvoir aux îliens, qui n'ont aucune représentativité, au détriment du Tahoeraa Huiraatira ;
- accepté et couvert les pratiques clientélistes des îliens ;
- utilisé les fonds de la délégation aux communes pour inciter les maires Tahoeraa à quitter notre parti ;
- tenté de se maintenir au pouvoir alors qu'il n'avait plus de majorité ;
- incité plusieurs de nos élus à quitter le groupe Tahoeraa pour adhérer au groupe Polynésiens Ensemble ;
- pris la tête d'un regroupement politique, " la 3° force ", ouvertement hostile au Tahoeraa Huiraatira.
En conséquence nous lui avons demandé de faire preuve d'honnêteté et de dignité en démissionnant immédiatement. A aucun moment nous n'avons menacé, ou même seulement envisagé, de l'exclure. Nous n'avons pas formulé ces critiques et demandé sa démission en cachette, dans son dos, mais face à face, à visage découvert, et devant 400 témoins. Nous lui avons même laissé la possibilité de répondre et de s'adresser au Grand Conseil après le président délégué et le président du Tahoeraa. Mais il n'a apporté aucune réponse à nos arguments ni à notre demande de démission. Il s'est contenté de répéter qu'il était toujours fidèle au Tahoeraa Huiraatira, sans donner la moindre justification des comportements qui lui étaient reprochés.
Et, aujourd'hui, il vient jouer la victime en disant que le Tahoeraa l'a " foutu dehors ".
Ce n'est pas honnête, ni courageux.
Nous attendons toujours sa démission !

Communiqué de presse

Le Tahoeraa Huiraatira constate que Paul Ropiteau et Tearii Alpha ont feint l'étonnement de ne pas être admis à siéger au Grand Conseil du Tahoeraa Huiraatira, tout en dénonçant l'attitude des dirigeants du mouvement à leur égard. Tous les deux ont sans doute des trous de mémoire. Paul Ropiteau a reçu, depuis le mois d'avril 3 courriers du Tahoeraa, dont le dernier daté du 27 juillet, lui demandant de quitter le groupe Polynésiens ensemble et de réintégrer le Tahoeraa Huiraatira. Il n'a jamais daigné donner suite à ces demandes. Le Tahoeraa Huiraatira ne pouvait donc que le considérer comme démissionnaire d'office et c'est pour cette raison qu'il n'a pas été convié au Grand conseil. Quant à Tearii Alpha, il n'a pas hésité à avoir des comportements et à tenir des propos publics portant atteinte aux intérêts et à l'unité du mouvement. Alerté sur ce fait par les instances dirigeantes du mouvement, il a persisté dans cette voie, n'a jamais apporté de démenti à ses dires, et s'est mis en infraction avec les statuts du mouvement. De fait, il n'avait pas sa place au Grand conseil. Ces deux personnes, qui se sont mises en marge du mouvement en enfreignant les règles, sont certainement les plus mal placées pour donner des leçons aux responsables du Tahoeraa Huiraatira sur le respect des statuts du Tahoeraa Huiraatira.

Le Grand Conseil du Tahoeraa Huiraatira

Le Grand Conseil du Tahoeraa Huiraatira s’est réuni à la mairie de Pirae le mardi 4 septembre 2007 à 17h00 pour participer à la désignation du président-délégué du mouvement, Edouard Fritch, comme candidat à l'élection du président de la Polynésie française prévue pour le lundi 10 septembre. Sur 416 suffrages exprimés, sa candidature a obtenu 395 voix.
Le président du Tahoeraa Huiraatira, Gaston Flosse, et le président délégué du parti, Edouard Fritch, ont à tour de   rôle prononcé une allocution devant les membres du Grand Conseil. Face aux responsables du parti, Edouard Fritch avait, avant le vote, prononcé un long plaidoyer sur la nécessité de préserver l'unité du Tahoeraa Huiraatira, après 8 mois de tentative  de déstabilisation du mouvement. Quant au Sénateur Gaston Flosse, il a remercié les membres du Grand Conseil d’être venus et déclaré que le choix d'Edouard lui paraissait évident : 
« Dès lors que le président du Mouvement n'est pas candidat, qui, au sein du Tahoeraa Huiraatira, pourrait être plus légitime que le président délégué, Edouard Fritch, pour être notre candidat à la présidence de la Polynésie française ? Ses capacités intellectuelles, ses compétences techniques, son expérience des plus hautes responsabilités et sa connaissance de la population de toutes nos îles en font le candidat idéal. En outre, et c'est à mes yeux une qualité décisive, sa fidélité et sa loyauté à notre Mouvement ont toujours été irréprochables. Tous les membres du bureau exécutif partagent mon opinion sur le choix de notre meilleur candidat. »
Le Sénateur Gaston Flosse n’a  pas manqué de réaffirmer son attachement à l'autonomie, car la volonté du mouvement est de construire une stabilité politique reposant sur de nouvelles bases ayant pour objectif de conduire, avec l'aide de la France et dans l'autonomie, une Polynésie française sur la voie du développement économique, social et culturel.

Retrouver l’intégralité de l’intervention du Sénateur Gaston Flosse et d'Edouard Fritch