Congrès du Tahoeraa Huiraatira « Ensemble, tout redevient possible »
« Ce congrès, c’est un nouveau départ pour le Tahoeraa ». Dixit Gaston Flosse, réélu président du mouvement devant plus de 7000 militants massés dans la salle Aorai Tini Hau à Pirae le Vendredi 28 décembre de 18H00 à 23H00. Un congrès du renouveau, parce que le mouvement a été fragilisé par les attaques et les traîtrises de Gaston Tong Sang et ses amis, les îliens. Mais à voir la ferveur des militants, tout cela n’est plus que du passé et le travail de reconstruction engagé depuis plusieurs mois par le président et les cadres du parti a été payant. La mobilisation pour ce congrès est bien sûr de bon augure pour les élections territoriales qui s’annoncent pour la fin de ce mois de janvier. Des élections pour lesquelles le Tahoeraa mettra toutes ses forces afin de reprendre les rênes d’un pays à la dérive depuis quatre ans. « Je le dis haut et fort », a ainsi déclaré Edouard Fritch, « le Tahoeraa Huiraatira est le seul mouvement politique capable de conduire à nouveau notre pays vers la prospérité économique, la création d’emplois, l’amélioration de la situation des familles les plus pauvres, la normalisation des relations avec l’Etat, la défense de notre autonomie au sein de la République française. Pour nous, l’heure n’est pas à la rupture. Elle est à la continuité ». Cette continuité, c’est celle qui repose sur le bilan de gouvernement du Tahoeraa qui, depuis 1984 est à l’origine de toutes les réalisations en Polynésie française, tant dans le domaine économique que social, ainsi que l’a souligné Gaston Flosse : « Tous ensemble nous avons construit notre Pays. Nous avons eu le courage d’entreprendre toutes les réformes économiques, sociales et statutaires qui étaient nécessaires. Nous avons eu la force, la compétence et la persévérance pour réussir. En vingt ans, nous avons modernisé notre Pays plus qu’il ne l’avait été pendant tout le siècle précédent ». Mais la continuité vantée par Edouard Fritch, ce n’est pas le retour aux méthodes passées, ainsi que l’a précisé Gaston Flosse : « La Polynésie française a besoin d’un nouveau départ avec une nouvelle façon de gouverner et nouvelles orientations dans tous les domaines. Nous avons tiré les leçons du passé. Je sais que notre mode de gouvernance a été critiqué. Les Polynésiens veulent aujourd’hui un pouvoir mieux partagé. Nous y sommes prêts. Notre dialogue avec Oscar Temaru n’est pas une manœuvre politicienne, c’est un choix dicté par une vision à long terme des intérêts de notre Pays. Si nous gagnons les élections, nous ne gouvernerons pas seuls. Nous tendrons la main à tous nos adversaires politiques. Nous leur proposerons de former un gouvernement d’union rassemblant les femmes et les hommes les plus compétents pour servir le Pays ». Et, comme le dit le président du Tahoeraa : « Ensemble, tout redevient possible »
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