Michel Buillard nous quitte
Le Tahoeraa Huiraatira prend acte de la démission de Michel Buillard des instances du mouvement. La décision du maire de Papeete n'est pas une véritable surprise au regard de son indécision lors de cette campagne électorale. Le Tahoeraa Huiraatira regrette toutefois l'attitude de Michel Buillard qui, à la veille du second tour, quitte le mouvement qui vient de subir un revers électoral, alors qu'il s'affichait encore, à la veille du premier tour, à l'appui de son parti. Le Tahoeraa Huiraatira commentera plus avant cet évènement à l'occasion d'une conférence de presse ce jeudi 7 février à 15 h au siège du mouvement.
Encore quelques jours avant le second tour des élections des représentants à l'Assemblée de Polynésie. C'est la raison pour laquelle les tournées d'informations du Tahoeraa Huiraatira se poursuivent de manière intensive.
Mercredi 6 février 2008, Gaston Flosse, Armelle Merceron, Edouard Fritch, et Teva Rofritsch, se sont rendus à la salle omnisport de Piafau, dans la commune de Faa’a pour rencontrer la population.
La délégation a été accueillie avec enthousiasme par les membres de la fédération de Faa’a dont Tarita Sinjoux. Certes les résultats du Tahoeraa Huiraatira au premier tour sont en léger recul mais Edouard Fritch, comme Armelle Merceron, ont appelé avec vigueur et conviction à la mobilisation de tous. Non seulement des militants et sympathisants mais également, et surtout, des abstentionnistes.
Le Sénateur Gaston Flosse, quant à lui, a souligné l'importance de ce second tour non seulement pour le parti mais surtout pour l'avenir de la Polynésie. Il ne s'agissait plus de tergiverser mais de décider de l'avenir de nos enfants.
Le leader du Tahoeraa a réitéré son appel " Je remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont fait confiance au Tahoeraa Huiraatira le 27 janvier. Avec nous, le camp autonomiste a gagné. Et, au sein de la famille autonomiste, le Tahoeraa Huiraatira représente plus d'un tiers des électeurs. Ces électeurs doivent être représentés à l'assemblée. Je leur dis : " Mobilisez-vous pour le second tour. Je sais aussi que vous attendez de la stabilité pendant les 5 prochaines années. J'en ai la conviction, pour assurer cette stabilité, les autonomistes ont besoin de pouvoir compter sur les hommes et les femmes compétents et expérimentés du Tahoeraa Huiraatira. C'est par son dynamisme, sa capacité de travail, la qualité de ses élus, que le Tahoeraa Huiraatira peut apporter à la majorité autonomiste plus de stabilité, d'équilibre et d'efficacité. Désormais le sort du pays est entre les mains des électeurs et Gaston Flosse comme les autres responsables du parti ont insisté pour que tous se rendent aux urnes. " "Chaque voix compte " a martelé Gaston Flosse. Il a notamment réaffirmé avec force et conviction que le Tahoeraa Huiraatira est un mouvement autonomiste, attaché à la France.
En fin de réunion de nombreuses questions furent posées aux personnalités politiques. Le dialogue qui s'est instauré a été particulièrement positif.
A l’appel des présidents des fédérations de Papearii, de Papara, et de Mataeia, les militants et sympathisants sont venus nombreux écouter les explications des ténors à la réunion publique du Tahoeraa Huiraatira, vendredi 1er février 2008 à Mataeia.
Le président du Tahoeraa Huiraatira, Gaston Flosse, ainsi qu’Armelle Merceron, Pascale Haiti et l’ensemble des cadres du mouvement, ont été sensibles à une telle expression populaire visant à défendre les idées du mouvement.
A moins d’une semaine du scrutin, les présidents de fédérations des différentes communes et leurs collaborateurs ne ménagent pas leur peine pour battre le rappel dans les quartiers et sensibiliser la population sur l’enjeu du 10 février prochain. Dans son propos, le Sénateur Gaston Flosse s’est exprimé sur les résultats du premier tour des élections, en insistant sur la nécessité de se tourner vers l'avenir et de faire confiance au Tahoeraa Huiraatira.
Après avoir remercié l’équipe qui a organisé la soirée, il a déclaré qu’il était indispensable pour relancer le pays, de construire une stabilité politique reposant sur de nouvelles bases.
Le leader du Tahoeraa Huiraatira s'est adressé solennellement aux électeurs du premier tour, pour qu'ils gardent confiance et aux abstentionnistes ou ceux ont porté leurs suffrages sur des listes qui ne peuvent se maintenir, en leur disant : " rejoignez nous ; nous avons besoin de vous ".
Pour finir le président du Tahoeraa Huiraatira a rappelé qu’il avait toujours été pour l'autonomie qui permet aux Polynésiens de diriger le Pays, tout en restant au sein de la République.
Il y avait encore du beau monde, le samedi 2 février 2008, au meeting du Tahoeraa Huiraatira organisé à Taravao où plusieurs personnes ont répondu à l’invitation des dirigeants du parti orange venus défendre leurs idées en vue du deuxième scrutin. Pour cet évènement, les militants des communes de Faaone, de Pueu et de Tautira avaient fait le déplacement pour écouter le Sénateur Gaston Flosse et les cadres du mouvement dont Armelle Merceron et Edouard Fritch.
Armelle Merceron, toujours aussi convaincante a fait appel aux abstentionnistes du premier tour pour qu'ils se rendent aux urnes le dimanche 10 février prochain. Désormais il ne s'agit plus d'hésiter mais de se mobiliser pour que le Tahoeraa remporte la victoire. Le Sénateur Gaston Flosse lors de son discours a exhorté les Polynésiens à prendre en mains leur destin. Pour le ténor du mouvement le message était clair « conduire à nouveau notre pays vers la prospérité économique, la création d'emplois, l'amélioration de la situation des familles les plus pauvres, la normalisation des relations avec l'Etat, la défense de notre autonomie au sein de la République française. »
Il a rappelé qu’il était plus que jamais attaché à l'autonomie, et que c'était aussi la volonté de la majorité des Polynésiens.
Venus nombreux de toute la presqu'île, les personnes présentes sont reparties convaincues qu'une seule voie s'offrait désormais aux électeurs pour que le pays ne tombe pas dans l’instabilité : voter Tahoeraa Huiraatira. Il en va de l'avenir de la Polynésie et de sa jeunesse.
Toujours dans le cadre de ses réunions publiques, les cadres du Tahoeraa Huiraatira était à Vairao le jeudi 31 janvier 2008, à la rencontre de la population. En présence de quelques centaines de sympathisants, la délégation emmenée par Gaston Flosse, à laquelle s’étaient joints Armelle Merceron, et Marcel Holozet, a été chaleureusement accueillie par le président de la fédération Aldo Hoata. Lors des différentes interventions qui ont ponctué la soirée, les orateurs ont à tour de rôle mis l’accent sur les enjeux du prochain scrutin au cours duquel les électeurs seront appelés à faire un véritable choix de société.
Après avoir remercié celles et ceux qui ont apporté leur soutien au Tahoeraa Huiraatira, lors du scrutin du 27 janvier, le Sénateur Gaston Flosse a déclaré qu’il était indispensable pour relancer le pays, de construire une stabilité politique reposant sur de nouvelles bases. Il est clair que les acteurs économiques ont besoin d’une période suffisamment longue de stabilité institutionnelle pour retrouver la confiance, relancer la croissance et créer des emplois. Il n'en demeure pas moins que le Sénateur Gaston Flosse a rappelé les grands thèmes de son appel télévisé où il a réaffirmé son opposition à toute alliance au gouvernement avec les indépendantistes. Certes, ce premier tour des élections territoriales sont décevantes du point de vue des résultats, mais le Sénateur Gaston Flossse a insisté sur la nécessité de se tourner vers l'avenir et de ne laisser à aucun prix la coalition hétéroclite de To Tatou Ai'a obtenir la majorité. Il a rappelé qu’il était plus que jamais attaché à l'autonomie, et que c'était aussi la volonté de la majorité des Polynésiens.
Enfin, le Sénateur Gaston Flosse a clos son intervention en appelant à une forte mobilisation pour le second tour du scrutin qui se déroulera le dimanche 10 février 2008.
Rassurés par ces explications et précisions, les militants ont applaudi le président du mouvement avant de lui poser de nombreuses questions.
En interview sur Radio Maohi ce 30 janvier midi, Nicole Bouteau est à l'antenne avec Teiki. Nicole bouteau a donc confirmé, qu'alors que Christian Estrosi s'en défend depuis des mois et des semaines, il l'a appelée pour qu'elle rejoigne le parti de Gaston Tong Sang. Si ce n'est pas de l'interventionnisme ? " Je voudrais savoir pourquoi il ne m'a pas appelée le lendemain des législatives alors que nous avions fait un bon score. Moi je n'ai pas envie de cautionner une nouvelle fois cette situation où l'on ne sait pas où l'on va. Nous avons entendu le message des électeurs. Ce qui risque de se passer c'est de nouveau une situation d'instabilité. Normalement au premier tour on votait par conviction et au deuxième tour on votait pour un candidat. Ce n'est pas du tout ce qui va se passer puisque c'est encore dans le dos des électeurs que la majorité va se construire ".
Nicole Bouteau regrette l'interventionnisme politique du gouvernement central. Elle fait néanmoins le distinguo entre l'Etat, le gouvernement central et une majorité nationale qui essaie de composer une majorité locale qui sort du même camp. Elle le regrette car rien n'est changé depuis des années et la rupture prônée par Nicolas Sarkozy ne s'applique pas à notre pays et sous le couvert ultra-brite, très souriant et très poli les méthodes sont les mêmes. En ce qui concerne la position des représentants marquisiens, on risque d'assister à un démantèlement de notre pays. Et pourquoi demain ce ne sont pas les Australes ou les îles sous le vent qui demanderont leur rattachement direct à la métropole. Tant que la décentralisation ne sera pas mise en place dans notre pays. Nous assistons encore une fois à l'interventionnisme de l'Etat.
Le parti de Nicole Bouteau représente 6000 voix, ce n'est pas rien. Elle se dit extrêmement fière des résultats obtenus. La proposition de Gaston Tong Sang ne marque pas cette rupture. Son parti regroupe 8 formations politiques. Tous ceux qui ont été à l'origine de l'instabilité depuis 4 ans sont dans cette alliance.
" Pourtant, nous étions prêt à nous mettre ensemble avec tous les autonomiste pour créer un socle de stabilité. Nous n'appelons pas à voter To Tatou Ai'a. Cela nous coûte notre présence à l'Assemblée. Cela va être dur, j'en ai conscience ".
A l'écoute des arguments de Nicole Bouteau on comprend mieux pourquoi elle a été choquée par l'intervention de Christian Estrosi et pourquoi, pour elle, il était hors de question de rejoindre Gaston Tong Sang qui est entouré d'un nombre conséquent de personnages peu recommandables.
Le Tahoeraa Huiraatira programmait une réunion publique, à Mahaena, le mercredi 30 janvier 2008, où la délégation composée de Gaston Flosse d’Edouard Fricth, d’Armelle Merceron, et d’Henri Flohr a été accueillie comme il se doit par la fédération de la commune.
Les militants ont répondu à l’invitation des dirigeants du mouvement orange. Ensemble, ils ont évoqué les résultats du scrutin du 27 janvier dernier et ses conséquences sur la vie politique du Fenua. Plusieurs interventions ont ponctué la soirée.
Tout d’abord, Abel Tehotu, maire de Mahaena, dans son message de bienvenue a voulu rendre hommage aux militants du Tahoeraa Huiraatira pour la confiance qu’ils apportent au mouvement. Puis, plusieurs cadres du parti, comme Edouard Fritch, ont exprimé ce qu’ils avaient sur le cœur alors que la campagne électorale entre dans une phase décisive. Le Sénateur Gaston Flosse a également chaleureusement remercié toutes celles et tous ceux qui ont fait confiance au Tahoeraa Huiraatira le 27 janvier avant de livrer son analyse du scrutin. «Les résultats de ce premier tour sont une déception pour le Tahoeraa Huiraatira. J’assume ma part de responsabilité dans cet échec. Mais ils constituent également une très nette et très importante victoire pour le camp autonomiste qui a obtenu les deux tiers des suffrages.», a t-il déclaré. Le chef de file du Tahoeraa Huiraatira a également fustigé la campagne mensongère orchestrée par to tatou ai’a, « Je le réaffirme avec force et conviction le Tahoeraa Huiraatira est un mouvement autonomiste. Nous sommes attachés à la France... A l’issue du second tour, le 10 février, j’en prends l’engagement devant vous, le Tahoeraa Huiraatira ne conclura aucune alliance avec les indépendantistes et ne permettra pas à un indépendantiste d’être élu président de la Polynésie française. J’en fais le serment.»
Enfin, le président du mouvement a fait part de sa vision de l’avenir et a incité à une forte mobilisation pour le second tour. Désormais, il s'agit de construire une stabilité politique.
Le chef du parti, a lancé un message, aux électeurs du premier tour, pour qu’il garde confiance et a ceux qui ne se sont pas prononcés ou qui ont porté leurs suffrages sur des listes qui ne peuvent se maintenir, en leur disant : « rejoignez nous ; nous avons besoin de vous ».
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Mesdames, Messieurs, chers amis,
Les résultats de ce premier tour sont une déception pour le Tahoeraa Huiraatira. J’assume ma part de responsabilité dans cet échec. Mais ils constituent également une très nette et très importante victoire pour le camp autonomiste qui a obtenu les deux tiers des suffrages.
Je le réaffirme avec force et conviction le Tahoeraa Huiraatira est un mouvement autonomiste. Nous sommes attachés à la France.
Je le sais, certaines de mes décisions ont pu vous inquiéter ou vous heurter. Je tiens à vous exprimer mes regrets à ce sujet. Je tiens à vous rassurer.
A l’issue du second tour, le 10 février, j’en prends l’engagement devant vous, le Tahoeraa Huiraatira ne conclura aucune alliance avec les indépendantistes et ne permettra pas à un indépendantiste d’être élu président de la Polynésie française. J’en fais le serment.
Je remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont fait confiance au Tahoeraa Huiraatira le 27 janvier. Avec nous, le camp autonomiste a gagné. Et, au sein de la famille autonomiste, le Tahoeraa Huiraatira représente plus d’un tiers des électeurs.
Ces électeurs doivent être représentés à l’assemblée. Je leur dis : « Mobilisez-vous pour le second tour ».
Je sais aussi que vous attendez de la stabilité pendant les 5 prochaines années.
J’en ai la conviction, pour assurer cette stabilité, les autonomistes ont besoin de pouvoir compter sur les hommes et les femmes compétents et expérimentés du Tahoeraa Huiraatira.
Aux électeurs du premier tour, je dis, gardez confiance.
A ceux qui ne se sont pas prononcés ou qui ont porté leurs suffrages sur des listes qui ne peuvent se maintenir, je dis : « rejoignez nous ; nous avons besoin de vous ».
Par son dynamisme, sa capacité de travail, la qualité de ses élus, le Tahoeraa Huiraatira peut apporter à la majorité autonomiste plus de stabilité, d’équilibre et d’efficacité.
La décision vous appartient.
Je vous fais confiance.
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