Le sénateur Gaston Flosse a participé, le lundi 04 juin 2007, à une conférence de presse dans les locaux de la permanence du Tahoeraa Huiraatira donnée par les deux candidats du mouvement ainsi que Edouard Fritch et Lana Tetuanui, suppléants des candidats.
Michel Buillard et Bruno Sandras, qui sont arrivés en tête du premier tour des élections législatives ont appelé au rassemblement des autonomistes autour de leur candidature.
Bruno Sandras a tenu à saluer et à remercier " tous les responsables des partis politiques qui se sont déjà prononcés, sans réserve, pour un soutien à nos deux candidats : je pense à Jean-Christophe Bouissou et Emma Algan pour Rautahi et à Antonio Pérez pour Te Aveia, à Robert Tanseau pour le Taatira, à Henriette Kamia et à Thilda Fuller pour le Fetia Api. Il me semble que tous les autres candidats devraient se prononcer de la même manière. Mais s'ils ne le font pas, comme certains qui ont déjà affiché la liberté de vote, je pense que les électeurs sauront faire le bon choix, dans leur propre intérêt, dans l'intérêt de leurs enfants et de notre pays ".
Pour les deux candidats, " s'il y a bien un vote en faveur d'un choix de société, il y a aussi le choix de l'efficacité et de l'utilité du vote. Il ne sert strictement à rien d'envoyer à l'Assemblée nationale deux députés indépendantistes. Ce ne serait d'ailleurs pas cohérent d'élire des députés qui vont aller travailler sur la préparation de lois françaises alors même qu'ils rejettent les lois françaises. Nous serons bien des représentants de la Nation, nous ferons notre travail législatif, nous serons aussi les représentants de la Polynésie française et des Polynésiens auprès du Parlement et des institutions de la République ".
Bruno Sandras et Michel Buillard ont à nouveau appelé les abstentionnistes du premier tour et les autonomistes à voter pour eux dans un souci de faire barrage à l'indépendance et d’avoir deux députés qui seront utiles à la Polynésie.
Pour conclure, le sénateur Gaston a rappelé qu’il s’agissait d’un choix entre autonomie et indépendance. Son message est clair il faut montrer que les Polynésiens, dans leur très grande majorité ne veulent pas du modèle de société que leur propose Oscar Temaru.
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