Gaston Tong Sang président de la Polynésie française

Gaston Tong Sang candidat de la plate forme autonomiste a été élu au second tour du scrutin par 31 voix contre 26, président de la Polynésie française le mardi 26 décembre 2006 à 11H48. Au côté du Tahoera'a huiraatira, on trouve d'autres partis politiques présents dans l'hémicycle tels que le Ai'a api d'Emile Vernaudon, le Fetia api de Philip Schyle, Rautahi présidé par Jean-Christophe Bouissou ainsi que quatre îliens non-inscrits représentant l'archipel des Tuamotu et des Marquises. Dans son intervention Gaston Tong Sang a pris un certain nombre d'engagements fermes et précis pour restaurer la confiance et renouer le dialogue avec l’Etat.
Le nouveau président dispose d'un délai de cinq jours pour former son gouvernement. La tâche qui l’attend est immense.
La victoire de la plate forme autonomiste a pris le pas sur la politique xénophobe et raciste d’Oscar Temaru.

L'élection du président de la Polynésie française est reportée au 26 décembre 2006

Alors que l'UPLD avait annoncé la veille au soir que ses représentants ne siègeraient pas à l'Assemblée, ce jeudi, l'hémicycle était également quasi vide du côté de l'opposition. Seuls deux représentants étaient  présents, Thilda Füller, non-inscrite du Fetia Api, et Gaston Tong Sang, du Tahoeraa et candidat officiel de la « plate-forme autonomiste » dépositaire de la motion de censure qui a renversé le gouvernement Temaru en place depuis mars 2005. Ainis le quorum n’était pas atteint puisque pour cette élection il aurait fallu au moins 35 représentants présents.
De toute évidence  l'ancienne majorité, Oscar Temaru en tête, « joue la montre », et fait traîner les choses , tandis que les représentants de  la « plateforme autonomiste » respectueux de la démocratie attendaient dans la salle des commissions. Une nouvelle fois on a pu constater qu’Oscar Temaru ne tient pas sa parole.
Constatant l’absence de quorum, Philip Schyle, président de l’Assemblée de Polynésie a reporté l’élection du Président au mardi  26 décembre.
Dans un communique Gaston Ton Sang a déclaré que « le boycott annoncé par l’UPLD de la séance de l’Assemblée convoquée ce jeudi 21 décembre est une regrettable atteinte au processus démocratique et légal de la désignation du Président de l Polynésie (…) mardi 26 décembre, l’Assemblée de la Polynésie française se réunira de nouveau. La majorité des représentants ne pourra que confirmer la censure prononcée contre le gouvernement d’oscar Temaru et sa politique indépendantiste et discriminatoire ».

La motion de censure adoptée à la majorité absolue

La motion de censure a été votée le mercredi 13 décembre grâce aux voix des 29 représentants autonomistes à l’Assemblée de Polynésie française ce qui met donc fin aux fonctions du gouvernement Temaru. Gaston Tong Sang a pris la parole au nom du groupe du Tahoeraa Huiraatira . 
Lors des discussions, les représentants ont dénoncé, encore une fois  les propos racistes et l’incompétence du gouvernement qui était jusqu’alors en place.
Après le vote, le président du Tahoeraa et sénateur de la Polynésie française, Gaston Flosse lors de son intervention a mis en garde Oscar Temaru contre toutes tentatives de contestation du scrutin.
L’élection du président de la Polynésie française a été fixée au 21 décembre prochain.

Lire l'intégralité de l'allocution prononcée par le président sénateur Gaston Flosse.

Dépôt de la motion de censure

Les représentants autonomistes étaient  réunis le dimanche 10 décembre autour de Gaston Tong Sang pour déposer sur le bureau du président de l’Assemblée de la Polynésie française une motion de censure contre le gouvernement d’Oscar Temaru.
Elle devra par la suite être soumise au vote à l’Assemblée, qui pourrait avoir lieu jeudi prochain.
La plateforme autonomiste, avec le ralliement de Jean-Alain Frébault et Teina Maraeura devrait donc pouvoir compter sur le soutien de 29 élus, parmi les 57 que compte l'assemblée de Polynésie française.
L'objectif étant de mettre fin à l’expérience désastreuse de la gouvernance Temaru.

Dîner-débat avec les socioprofessionnels du Tahoeraa Huiraatira

Le président du Tahoeraa Huiraatira, Gaston Flosse a répondu le vendredi 08 décembre à l’invitation de la fédération spécifique des socioprofessionnels du mouvement, présidé par Teva Rohfritsch.
Plus de deux cent cinquante personnes étaient réunis à l’hôtel Radisson Plazza.Un diner-débat, en plein cœur des questions d’actualités politiques a été l’occasion pour les cadres du Tahoeraa Huiraatira de commenter le budget 2007 présenté à l’Assemblée de Polynésie française et de condamner les propos racistes et xénophobes tenus par l’un des représentants de l’UPLD.

Lire l'intégralité de l'allocution prononcée par le président sénateur Gaston Flosse.

Homologation des sections de Faa’a

Noa Tetuanui, représentant à l’Assemblée de Polynésie française est le nouveau président de la fédération de Faa’a. Les 143 sections de la fédération ont été homologuées, le jeudi 06 décembre, dans le quartier de Teroma .
Les cadres du Tahoeraa Huiraatira, et le président du mouvement, Gaston Flosse ont encouragé les militants en vue des grandes échéances électorales à venir.

Homologation du comité du Mouvement des Jeunes du Tahoeraa Huiraatira de Papeete

Le bureau du comité des jeunes du Tahoeraa Huiraatira a été homologué le mercredi 06 décembre à l’école communale de Mamao. La présidence du comité de Papeete revient à Léonard Puputauki junior qui a placé la soirée sous le thème
« Reconstruire Ensemble ». L’ homologation a été faite par le président du Tahoeraa Huiraatira Gaston Flosse, des cadres du mouvement, Edouard Fritch le président délégué, la vice présidente Armelle Merceron, le secrétaire général Bruno Sandras, le président du mouvement des jeunes du Tahoeraa Huiraatira Tearii Alpha et la représentante à l’Assemblée de la Polynésie française Pascale Haiti étaient également présents.
Le député-maire Michel Buillard, ainsi que des membres du conseil municipal sont venus soutenir le nouveau bureau.
Le président du mouvement, Gaston Flosse durant son interversion a encouragé la jeunesse de Papeete à s’investir en politique pour lutter contre l’indépendance.

Election à Papeeno, Henri Flohr grand vainqueur remporte les élections

L’élection partielle de Papenoo dimanche 03 décembre 2006, qui a vu la victoire de la liste conduite par Henri Flohr dès le premier tour avec plus de 56% des suffrages, vient remettre les pendules à l’heure.
L’élection de Henri Flohr et de ses colistiers donne la mesure de la claque infligée à la politique menée au niveau territorial par Oscar et sa clique. Pourtant, Henri Flohr avait fort à faire. Car la commune de Hitiaa O Te ra, c’est un peu le fief de l’UPLD. Pas moins de trois ministres en sont issus, trois portefeuilles.

A lui seul, et avec le soutien de ses fidèles, Henri Flohr a plus que mis à mal ce trio infernal.

Mais bien sûr, outre l’échec d’Oscar, outre l’échec de Gilles Tefaatau, c’est celui du maire Dauphin Domingo. Ce dernier a été propulsé à la tête de la commune lorsque Henri Flohr a du quitter son siège. Propulsé, il l’a été par ce même Henri Flohr qu’il s’est empressé de trahir en allant s’accoquiner avec l’UPLD, alors qu’il avait été élu sur une liste orange.

C’est bien la preuve que les électeurs ont plus de maturité que certains le croient. Ils n’aiment pas les traîtres. Et ils l’ont fait savoir dimanche en sanctionnant la liste que soutenait le maire.
Mais Dauphin Domingo est-il encore véritablement maire de la commune au lendemain de cette élection partielle ? En toute logique, il devrait tirer les conséquences du scrutin et remettre sa démission. Il ne le fera sans doute pas. Ce qui lui promet des heures sombres. Car au final, Dauphin Domingo se retrouve ultra-minoritaire au sein de l’équipe municipale qui, dans sa majorité est restée fidèle à Henri Flohr. Même s’il a réussi à s’attirer les faveurs de certains conseillers de Papenoo en offrant des contrats de travail à leurs enfants,  il ne peut compter sur l’ensemble de la commune que sur le soutien de neuf élus sur vingt-neuf. C’est bien juste. Déjà mis en minorité à plusieurs reprises sur de nombreuses délibérations depuis qu’il est maire, Dauphin Domingo est désormais dans un grand isolement et ne pourra plus prendre de décision sans que Henri Flohr ne l’y autorise. Quoi qu’il en soit, l’ancien tavana ne va pas s’en laisser compter.

Le Grand Conseil du Tahoeraa Huiraatira

Le Grand Conseil du Tahoeraa Huiraatira s’est réuni à la mairie de Pirae le vendredi 01 décembre, pour adopter les modifications statutaires du mouvement. Le président du Tahoeraa Huiraatira, Gaston Flosse, a remercié les membres du Grand Conseil d’être venus et a prononcé un discours qui était très attendu.

Les modifications apportées à l’article 4 et l’article 7 du statut du Tahoeraa Huiraatira sont les suivantes :

Art 4

« Un représentant à l’assemblée de la Polynésie française, membre du groupe Tahoeraa Huiraatira, peut être autorisé à adhérer à un autre groupe politique à l’assemblée aux fins de permettre la constitution de ce dernier. L’autorisation est donnée par le groupe Tahoeraa Huiraatira. Le bureau exécutif est informé de cette décision ».

« Un membre du Tahoeraa Huiraatira peut, après accord du bureau exécutif, participer à un gouvernement qui n’est pas dirigé par le Tahoeraa Huiraatira ».

« Aucun membre du Tahoeraa Huiraatira ne peut participer à un groupe à l’Assemblée de la Polynésie française ou à un gouvernement qui prônent l’indépendance ».

Art 7

« Tout représentant à l'assemblée de la Polynésie française qui quitte le groupe constitué par le Tahoeraa Huiraatira pour s’inscrire dans un autre groupe politique sans avoir obtenu l’avis favorable du groupe du Tahoeraa Huiraatira ainsi que l’accord du bureau exécutif du parti est déclaré démissionnaire d'office par cette dernière instance. » La fédération concernée en est informée.

« Tout membre du Tahoeraa Huiraatira qui participe à un gouvernement ou à une majorité à l’assemblée de la Polynésie française qui n’a pas le soutien du mouvement est considéré comme démissionnaire d’office. Le constat est effectué par le bureau exécutif ».

« Toute demande de réintégration ultérieure est examinée par le Bureau exécutif après avis de la fédération concernée. La décision est prise par le Grand Conseil ».

La date d’effet de ces modifications apportées aux articles 4 et 7 est la date de décision du Grand Conseil. Elle s’applique à tous ceux qui se trouveront dans cette situation.